Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé la décision de l'ONU de ne pas inscrire Israël sur sa "liste de la honte" de pays et de groupes ayant violé les droits des enfants lors de conflits armés. Dans un communiqué, le ministère indique que "Cette décision est contraire aux principes de l'ONU et à ses missions de paix et de sécurité internationales". La position de l'ONU "peut nuire à la crédibilité et aux principes des Nations unies", estime le ministère appelant l'ONU à "revoir sa décision" car, a-t-il rappelé, la mort, en 50 jours, de 538 enfants et le bombardement de 340 écoles et établissements sanitaires "requièrent l'inscription d'Israël sur la liste noire". Le ministère palestinien des Affaires étrangères a, par ailleurs, demandé à la communauté internationale de "trouver les moyens et mécanismes à même de protéger le peuple palestinien notamment les enfants" et de "faire pression sur l'occupant pour qu'il cesse ses violations". Les Nations unies n'ont pas inclus lundi Israël sur leur "liste de la honte" de pays et de groupes ayant violé les droits des enfants lors de conflits armés, malgré les appels d'ONG après l'agression sioniste à Ghaza l'été dernier. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a décidé de ne pas y inscrire Israël, même s'il a dit qu'il restait "extrêmement inquiet" des "graves violations endurées par des enfants lors d'opérations militaires israéliennes en 2014". Il a exprimé "de sérieuses préoccupations quant au respect par Israël du droit humanitaire international".