BIR LAHLOU (territoires sahraouis libérés) - La Commission nationale sahraouie des droits de l'Homme (CONASADH) a dénoncé la répression exercée dans les geôles marocaines contre les étudiants sahraouis, indique l'Agence de presse sahraouie (SPS). Dans un communiqué rendu public après le report du procès des étudiants en détention, la CONASADH a rendu hommage aux étudiants sahraouis pour leur résistance et leur courage face à l'occupation marocaine et salué la grande solidarité avec les familles par les sympathisants sahraouis notamment les étudiants et les militants des droits de l'Homme, rapporte SPS. Le tribunal de l'occupation marocaine à Marrakech avait décidé, mardi, de reporter au 13 février prochain le procès des étudiants sahraouis détenus, justifiant sa décision par l'absence de 4 détenus. Dans un même contexte, la CONASADH a dénoncé l'intervention brutale et violente des forces d'occupations marocaines le 12 janvier en cours contre un groupe de citoyens sahraouis qui organisaient un accueil au détenu politique sahraoui libéré, Belaid Babit dans la ville occupée de Boujdour. La CONASADH a exprimé, à ce propos, "sa solidarité absolue avec tous les détenus politiques sahraouis et avec leurs familles face aux pratiques marocaines odieuses, contraires aux us, coutumes et chartes internationales". Appelant toutes les forces éprises de paix et de justice ainsi que les médias et les personnalités influentes "à agir pour faire pression sur le Maroc en vue de libérer tous les détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaine", la CONASADH a dénoncé "toutes les formes d'humiliation et de violation visant l'ensemble des activistes et défenseurs des droits de l'Homme". La CONASADH a appelé le gouvernement d'occupation marocaine à "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les défenseurs, activistes et détenus politiques sahraouis et l'annulation de tous les jugements iniques et arbitraires prononcés à leurs encontre". Elle a appelé en outre à "faire la lumière sur le sort de tous les disparus sahraouis et à donner aux médias, observateurs internationaux, personnalités, délégations parlementaires internationales accès aux territoires occupés de la RASD pour constater les violations commises par l'Etat marocain", ajoute la même source.