Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a affirmé dimanche, à Alger, que le nouveau projet de loi sur la santé consacrait "clairement" la gratuité des soins, ajoutant que cette gratuité constituait un "acquis à préserver, en application des orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika". Présentant ce projet de loi devant les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a indiqué que les réformes du système national de santé, consacrées par le nouveau texte, portaient sur nombre de principes essentiels dont la gratuité des soins, qui constitue "un acquis important pour le citoyen, consacrée clairement dans deux articles, au minimum, soutenant qu'il s'agit d'un acquis à préserver, en application des orientations du président de la République". Le ministre a souligné dans ce sens que l'Etat se chargeait de la mobilisation de tous les moyens matériels, humains et techniques pour accomplir le service civil dans des conditions favorables. Le premier responsable du secteur a annoncé en outre l'introduction d'un nouveau statut portant sur les établissements sanitaires publics qui "permet une gestion flexible, basée sur des mécanismes de planification et de gestion modernes, faisant de ces structures des établissements publics à gestion privée et à caractère sanitaire, habilités à adapter leurs activités aux exigences sanitaires nationales et à la situation épidémique locale au niveau des bassins de population ". "Ces statuts constituent un moyen d'assurer l'opération de conventionnement de manière définitive", a-t-il estimé. La loi prévoit en outre la création de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques à l'effet de "réunir toutes les conditions permettant un encadrement professionnel et homogène des aspects liés au médicament", a fait savoir le ministre qui a ajouté que les établissements sanitaires publics et privés et les professionnels de la santé indépendants doivent souscrire à une assurance qui couvre leur responsabilité civile et professionnelle envers les tiers".