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Maroc / Affaire Omar Radi: HRW appelle à un procès "juste et impartial"
Publié dans Algérie Presse Service le 25 - 11 - 2021

L'organisation Human Rights Watch a appelé à un procès "juste et impartial" dans l'affaire du journaliste marocain Omar Radi, condamné à six ans de prison et dont le procès en appel est prévu jeudi au tribunal de Casablanca.
"Le journaliste d'investigation marocain Omar Radi a été condamné pour espionnage et viol au terme d'un procès inéquitable", a dénoncé jeudi Human Rights Watch dans un communiqué.
Si "les autorités veulent montrer que les tribunaux marocains jugent Omar Radi comme n'importe quel citoyen, et ainsi faire taire les accusations d'instrumentalisation de la justice pour emprisonner des opposants sur des motifs douteux, alors elles doivent lui accorder un procès juste et impartial, ce dont il a été privé jusqu'à présent", a-t-elle ajouté.
Radi, journaliste d'investigation primé pour ses travaux et militant des droits humains, a publié des articles sur l'accaparement de terres publiques par des spéculateurs. Il est également à l'origine de l'éclatement du scandale de corruption dit des "serviteurs de l'Etat" qui a éclaboussé près de cent personnes, notamment des officiels de haut rang, qui auraient acquis des terrains publics pour une fraction de leur valeur sur le marché.
En juillet 2020, il a été arrêté pour "viol" et "atteinte à la sûreté de l'Etat". Des accusations que le journaliste de 35 ans ne cesse de réfuter. Son procès face au tribunal de première instance de Casablanca a été entaché de nombreuses violations des garanties nécessaires à un procès équitable.
Le tribunal a refusé sans motif valable d'entendre les témoins à décharge de Radi, ainsi que d'autoriser ses avocats à interroger un témoin à charge cité par le ministère public, a regretté l'organisation.
Avant d'être arrêté et poursuivi pour "espionnage et viol", Radi avait déjà été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour "outrage à magistrat" après un tweet critiquant un juge.
"Après des années de harcèlement policier couronnées par une parodie de procès, Omar Radi passe actuellement sa seconde année derrière les barreaux plutôt que de faire son métier et d'enquêter sur la corruption d'Etat", s'est indigné Eric Goldstein, directeur par intérim de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
Les accusations de violence sexuelle contre Omar Radi "doivent faire l'objet d'enquêtes sérieuses et de procédures judiciaires équitables", a rappelé Eric Goldstein, et les auteurs d'agressions doivent être traduits en justice, dans le cadre de procès équitables pour les plaignants comme pour les accusés.
Cependant, le tribunal a refusé de traiter Omar Radi à égalité avec ses adversaires. En ne donnant pas aux différentes parties les mêmes chances de défendre leurs causes, le tribunal a violé un préalable essentiel à tout procès équitable en vertu du droit international.
"L'affaire Radi relève d'une pratique récurrente des autorités marocaines. Cette pratique consiste à arrêter, juger et emprisonner des journalistes indépendants, des activistes ou des dirigeants politiques, non en raison de leurs travaux et écrits critiques, mais en les poursuivant pour des motifs discutables comme l'inconduite sexuelle, le blanchiment de capitaux ou l'accusation de servir des intérêts étrangers", a fustigé Human Rights Watch.


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