L'Afrique du Sud a demandé mercredi à la Cour internationale de Justice (CIJ) d'imposer de nouvelles mesures d'urgence à l'entité sioniste face à ce qu'elle a décrit comme une "famine généralisée" résultant de l'agression de l'occupant sioniste à Ghaza. C'est la deuxième fois que Pretoria demande des mesures supplémentaires à la plus haute juridiction de l'ONU, qui siège à La Haye, sa première demande en février ayant été rejetée. L'Afrique du Sud a déclaré, dans un document publié vendredi par la CIJ, qu'elle était "contrainte de revenir devant la cour à la lumière des nouveaux faits et des changements survenus dans la situation à Ghaza - en particulier la situation de famine généralisée". Pretoria a affirmé que sa requête pourrait être "la dernière opportunité qu'aura cette cour pour sauver le peuple palestinien de Ghaza, déjà mourant de faim, et maintenant au bord de la famine", citant le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires. La CIJ avait rejeté en février une première requête additionnelle de l'Afrique du Sud contre l'entité sioniste, qui avait annoncé une nouvelle agression contre Rafah, dans la bande de Ghaza, estimant que l'entité sioniste devait respecter les mesures déjà ordonnées.