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Des partis politiques condamnent les attaques du Gouvernement malien de la transition et réaffirment leur soutien inconditionnel à la position souveraine de l'Algérie
Plusieurs partis politiques ont condamné fermement, mardi, les communiqués du Gouvernement malien de la transition et de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) et réaffirmé leur soutien inconditionnel à la position souveraine de l'Etat algérien pour protéger sa sécurité. Le parti du Front de libération nationale (FLN) a dénoncé et condamné, dans un communiqué, "les attaques infondées" lancées contre l'Algérie par le Gouvernement malien de la transition et l'Alliance des Etats du Sahel, affirmant que "les graves accusations portées par la junte malienne à l'encontre de l'Algérie révèlent de manière flagrante l'échec cuisant de ce régime inconséquent qui tente désespérément d'exporter la crise profonde dans laquelle il est enlisé". Le parti du FLN a exprimé "son rejet catégorique de l'instrumentalisation de l'Algérie pour en faire un bouc émissaire des échecs dont le peuple malien paie le lourd tribut, par le biais d'allégations mensongères et d'accusations infondées visant à établir un lien entre l'Algérie et le terrorisme", rappelant que "la crédibilité de l'Algérie, qui a combattu le terrorisme des décennies durant, et ses efforts internationaux en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité sont incontestables et reconnus par tous". Réitérant son soutien total et inconditionnel aux hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et à l'Armée nationale populaire (ANP), le parti du FLN a salué la décision de l'Algérie de fermeture de son espace aérien à la navigation aérienne en provenance ou à destination du Mali. De son côté, le Rassemblement national démocratique (RND) s'est indigné des "mensonges et contrevérités" contenus dans le communiqué du Gouvernement malien de la transition, saluant la réaction du ministère des Affaires étrangères qui a "battu en brèche ces allégations mensongères". Pour le RND, ces attaques contre l'Algérie "participent d'une stratégie concoctée et exécutée par des lobbies, des entités et des Etats hostiles pour l'amener à renoncer à ses positions honorables à l'égard des causes justes dans le monde et entraver son processus de développement dans divers domaines, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". Le RND a salué, dans un communiqué, la position ferme du Gouvernement algérien relative à la fermeture de l'espace aérien au Mali, dans une démarche qui vise à "protéger la sécurité nationale", ainsi que "la riposte cinglante contre quiconque songerait à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l'Algérie". Le Mouvement El-Bina a, lui aussi, condamné les deux communiqués susmentionnés et exprimé "son soutien inconditionnel" à la position de l'Etat algérien, qui s'inscrit dans le cadre de "la défense de sa souveraineté par tous les moyens légitimes". Le Mouvement s'est dit "convaincu que l'Algérie saura relever tous les défis et surmonter toutes ces crises, en traitant les choses avec sagesse et clairvoyance pour barrer la route aux ennemis de l'Algérie et de l'Afrique". Abondant dans le même sens, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a qualifié l'acte du Gouvernement militaire de la transition malien d'"atteinte directe à la sécurité nationale de l'Algérie", estimant que la réponse de l'Armée nationale populaire à cette agression était "un droit légitime au regard du droit international". Le MSP a insisté, dans un communiqué, sur la nécessité de "maintenir une vigilance sécuritaire globale pour contrecarrer les plans visant à déstabiliser le pays, à cibler nos frontières sud et à porter atteinte à notre sécurité nationale". De son côté, le Front El Moustakbal a affirmé, dans un communiqué, "son soutien inconditionnel à la position souveraine et responsable exprimée par l'Etat algérien dans sa réponse ferme et mesurée à ces allégations infondées et ces déclarations hostiles". Une position qui reflète "l'attachement de l'Algérie à ses principes immuables de respect de la souveraineté des Etats et de défense de sa sécurité nationale", relève la formation politique. Et d'ajouter que "l'Algérie, avec son histoire glorieuse et ses positions constantes en faveur de la paix et dans la lutte contre le terrorisme, n'a rien à prouver à personne", faisant part de "son soutien total aux mesures souveraines prises par l'Etat algérien, notamment sa réponse ferme aux violations répétées de sa souveraineté nationale". Le Front de militantisme national (FMN) a, lui aussi, condamné, dans un communiqué, "l'acharnement" du Gouvernement malien de la transition et des présidents des pays de l'Alliance des Etats du Sahel, considérant que les positions exprimées par ces derniers ne sont qu'une "tentative désespérée d'exporter un échec cuisant et de masquer une triste réalité politique". Ces partis politiques ont, par ailleurs, réaffirmé "leur soutien à toutes les décisions prises par l'Algérie pour préserver la souveraineté de sa décision politique et protéger sa sécurité nationale".