Plusieurs organisations nationales continuaient, samedi, de dénoncer le communiqué du Gouvernement de la transition au Mali et celui de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) contre l'Algérie, réaffirmant leur soutien inconditionnel aux mesures prises par les hautes autorités du pays pour protéger le territoire national. Dans ce cadre, l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC) a "condamné fermement cette escalade injustifiée" et exprimé son "rejet catégorique de toute atteinte à la souveraineté de l'Algérie et de toute tentative visant à discréditer ses positions". Pour l'ONEC, la position du Gouvernement de la transition au Mali n'est qu'"une vaine tentative d'exporter la crise interne que traverse ce pays, en créant de toutes pièces un différend avec un Etat connu pour ses positions nobles et de principe, ainsi que pour ses efforts en faveur de la paix et de la sécurité internationales". L'organisation a salué les institutions de l'Etat algérien, notamment l'Armée nationale populaire (ANP), qui ont "fait bloc contre les tentatives visant à semer le doute", soulignant que le peuple algérien "sera toujours vent debout contre les tentatives extérieures ciblant l'Algérie". Pour sa part, l'Organisation nationale des journaliste algériens (ONJA) a qualifié, dans un communiqué, les déclarations de "la junte putschiste" au Mali contre l'Algérie d'"actes belliqueux et irresponsables" participant d'une "tentative avortée" de jeter le discrédit sur les positions constantes de l'Algérie en faveur de la paix et de la stabilité dans la région. L'ONJA a en outre condamné "la politique belliqueuse et les méthodes de désinformation au service des agendas de pays hostiles, qui ne veulent pas voir la région jouir de stabilité et cherchent à protéger les intérêts de la junte au pouvoir au Mali au détriment des aspirations des peuples du Sahel à la paix, au développement et l'intégration". L'organisation a également exprimé "son soutien inconditionnel à toutes les mesures prises par les autorités algériennes pour protéger la sécurité du pays et défendre sa souveraineté". Dans le même sillage, l'organisation a appelé la presse nationale à "faire preuve de vigilance et de responsabilité", à "assumer son rôle dans la sensibilisation de l'opinion publique aux dangers qui guettent le pays" et à "faire front pour contrer les complots ciblant l'Algérie". Abondant dans le même sens, l'Académie de la jeunesse algérienne s'est indignée des "fausses accusations" contenues dans les deux communiqués à l'encontre de l'Algérie, qui pourtant "n'a eu de cesse de réaffirmer son attachement constant aux principes de paix et de sécurité dans la région". Elle a estimé que ces positions hostiles à l'Algérie "ne peuvent être qualifiées que de tentative désespérée de détourner l'attention de l'échec cuisant du projet putschiste, qui a fait voler en éclats l'espoir du peuple malien de bâtir un avenir stable et prospère". "En réalité, ces accusations mensongères et fallacieuses révèlent la déroute d'un pouvoir illégitime aux abois", a soutenu l'Académie de la jeunesse algérienne, se disant "profondément déçue par la position du Niger et du Burkina Faso, qui ont choisi de se ranger derrière un discours malveillant au lieu d'appuyer la démarche pacifique de l'Algérie dans la région". L'Académie de la jeunesse algérienne a, dans ce cadre, réaffirmé son "soutien total à toutes les décisions souveraines prises par les hautes autorités du pays". De son côté, l'Organisation nationale des étudiants libres (ONEL) a exprimé, dans un communiqué, son "soutien inconditionnel à la décision souveraine" de l'Algérie en réponse aux déclarations émises par les instances officielles de certains pays voisins. Pour l'ONEL, ces déclarations ne sont rien d'autre qu'"une tentative désespérée d'exporter les crises internes de ces pays et de masquer leur échec dans la gestion des affaires de leurs peuples". A cette occasion, l'organisation a réitéré "son rejet catégorique de tout discours hostile et de toute provocation portant atteinte à la souveraineté de l'Algérie". L'Organisation nationale de solidarité estudiantine (ONSE) a, elle aussi, exprimé "son rejet absolu de toute tentative visant à porter atteinte à la souveraineté de l'Algérie".