La mission de dépollution de Oued El Harrach (Alger) relève du ministère des Ressources en eau et de celui de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire lesquels travaillent en "collaboration", indiqué jeudi à Alger, le ministre de l'Environnement M. Cherif Rahmani. "Il est essentiel de comprendre que dans le programme du gouvernement, l'assainissement d'une manière générale, et le fluvial notamment, relèvent du ministère des Ressources en eau alors que la pollution et ses impacts sont du domaine du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement en tant que récepteur de cet impact", a indiqué M. Rahmani à la presse en marge d'une rencontre avec des associations de protection de l'Environnement. "La mission des deux ministères est complémentaire et nous sommes en phase de préparation d'une évaluation de la situation de Oued El Harrach mais aussi des Oued Chlef et Seybouse pour lesquels une étude est lancée", a-t-il dit, ajoutant que "les moyens financiers sont en partie mobilisés". Le ministre a relevé que le problème demeure "complexe" compte tenu des habitations et des unités industrielles se trouvant dans le côté versant des Oued El Harrach, El Djemaâ et El Hamiz qui proviennent de Hamam El Ouene pour aboutir à Oued Smar, recommandant ainsi "une étude minutieuse pour arriver à des solutions définitives". A une question relative à la décharge de Oued Smar (Alger), M. Rahmani a précisé qu'il n'a jamais fixé une échéance pour la fermeture de cette décharge. "J'ai déjà déclaré que sa fermeture sera progressive, sachant que nous sommes à la première étape d'un processus de fermeture qui en compte cinq", a expliqué M. Rahmani ajoutant que "la décharge de Oued Smar ne sera fermée qu'une fois que les solutions de rechange seront effectives et concrètes, autrement dit, un centre d'enfouissement".