Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
« L'Egypte est disposée à alléger les procédures d'attribution de visas aux ressortissants algériens » L'ambassadeur d'Egypte en Algérie, Azzedine Fahmi, à El Khabar
L'ambassadeur d'Egypte en Algérie, M. Azzedine Fahmi, a reconnu que les ressortissants de deux pays rencontrent d'énormes difficultés pour obtenir un visa d'entrée, relevant dans le même sillage que l'allègement des procédures facilitant l'obtention de visas est la responsabilité des deux pays. L'invité d'El Khabar a justifié la baisse du nombre des visas d'entrée en Egypte par plusieurs facteurs, affirmant que les demandeurs de visas font l'objet d'une enquête approfondie, afin de s'assurer qu'ils ne sont pas affiliés aux groupes extrémistes. Le même interlocuteur a avoué également que les services consulaires de son ambassade ont exagéré dans le refus de certaines demandes. Par contre, le diplomate égyptien a réitéré la disposition de l'Egypte d'alléger les procédures d'attribution de visas pour les demandeurs algériens, mais il a conditionné cela par des mesures réciproques de la part de l'Algérie. Dans le même sillage, M. Fahmi a affirmé que le dossier des visas sera au menu de la réunion de la haute commission mixte algéro-égyptienne, qui sera tenue dès le retour de la stabilité au pays et l'élection d'un nouveau président. Les services consulaires de l'ambassade d'Egypte en Algérie octroient une moyenne de 30 visa par jour, a-t-il soutenu, qualifiant ce chiffre d'encourageant. Sur un autre plan, l'ambassadeur d'Egypte a indiqué que les étudiants algériens désirant faire des études dans des universités et des instituts égyptiens seront les bienvenus. En ce qui est de la situation interne en Egypte, M. Fahmi a déclaré que le pays n'est pas stable, ajoutant que cela n'est pas inquiétant, dans la mesure où le pays a été secoué par une révolte. L'Egypte ne trouvera sa stabilité que dans les quelques années à venir, a-t-il estimé. Interrogé sur la référence politique de l'Egypte, M. Fahmi a indiqué que la révolution du 25 janvier reste sans leadership, cela dit elle n'est pas basée sur une quelconque référence.
