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Des Historiens Français revendiquent l'abrogation de la loi glorifiant le colonialisme Appels à dissoudre la fondation de la Mémoire de la guerre d'Algérie, avant le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie
Des Historiens Français ont appelé à l'abrogation de la loi du 23 février glorifiant le colonialisme en Algérie, qui a été adoptée par l'Assemblée Nationale Française, en 2005 et à dissoudre la Fondation de la Mémoire de la Guerre d'Algérie. A quelques mois seulement de la célébration par l'Algérie de sa fête de son indépendance, le débat et la polémique Historique sur cet événement a repris en France. Des Historiens Français ont été unanimes, sur l'obligation que Paris prenne l'initiative d'abroger la loi portant glorification du colonialisme français, adoptée en 2005, qui a suscité une polémique politique et conduit à la dégradation des relations entre l'Algérie et la France. Parmi les Historiens qui ont appelé à l'abrogation de la loi glorifiant le colonialisme Français, l'Historien Gil Manerson, qui a été soutenu par d'autres Historiens, à l'approche du 5 juillet, date de la célébration qui cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie et de la fin de la guerre d'Algérie, tels que les français préfèrent de l'appeler. Les Historiens français ont notamment évoqué une autre station tragique dans l'Histoire douloureuse de l'Algérie, soit, les génocides du 17 octobre 1961, ainsi que les crimes perpétrés par l'organisation de l'armée françaises, l'OAS, à la veille de l'indépendance de l'Algérie, dans une situation qui a été qualifiée par l'Historien Français, Benjamin Stora dans sa déclaration à l'Agence Française de Presse, par sa déclaration : « cette logique de déni collectif est tragique ». Il est utile de noter que cet Historien est solidaire avec les algériens qui rendent hommage aux âmes de leurs martyrs, cinquante ans après la fin de la guerre. Benjamin Stora plaide, notamment, pour la sortie de la mémoire de l'Algérie de son isolement et évoque également d'autres incidents dans lesquels 9 communistes ont été assassinés, dans les tunnels de Paris et qui ont été camouflés et reliés à des assassinats relatifs à la guerre d'Algérie, tout en dénonçant le génocide du 17 octobre 1961, dans lequel des centaines d'algériens ont été assassinés. Comme il n'a pas manqué d'évoquer l'assassinat des pieds noirs en Algérie, à la veille de l'indépendance ainsi que les Harkis qui ont collaboré avec le colonisateur français. Pour ce qui est de l'Historien Gil Manerson, il pense que la plupart des Française veulent ouvrir une nouvelle page et que les victimes d'octobre 1961 ont dû attendre jusqu'en 2011 pour que le candidat socialistes aux élections présidentielles, François Hollande leur rende hommage. Alors que d'autres Historiens pensent qu'il est nécessaire que la France reconnaisse le génocide du 17 octobre et abroge la loi du 23 février 2005 ainsi que la dissolution de la fondation de la mémoire de la guerre d'Algérie.