Le ministre de l'intérieur Daho Ould Kablia fait porter aux responsables du RCD, sans les nommer, la responsabilité de tout dérapage qui pourrait avoir lieu lors des marches que le parti persiste à organiser tous les samedis. Il justifie également l'interdiction de manifestations à Alger par le « danger terroriste », et déclare que l'octroi d'agrément à de nouveaux partis n'est « pas une priorité pour l'état ». Les demandes d'agrément de nouveaux partis « n'est pas une priorité de l'état »a déclaré Daho Ould Kablia aux journalistes en marge de la cérémonie d'ouverture de la session de printemps du Conseil de la Nation, qui préfère, selon lui, s'occuper d'abord des questions d'ordre économique et social, « les préoccupations politiques suivront ». Il a concernant les marches que le RCD continue d'organiser chaque samedi dans la capitale, souligné que les organisateurs « porteront seuls la responsabilité de tout dérapage qui pourrait survenir, ils savent que les manifestations dans la capitale sont interdites pour des raisons sécuritaires ». Ajoutant par ailleurs que le chiffre de 30 mille policiers déployés les jours de marches, par l'opposition est « exagéré », il assure que les policiers mobilisés pour empêcher les marches étaient répartis en deux unités de 200 hommes chacune. Le ministre a également démenti avoir qu'il existait des « lieux de détention secrets ».