En l'espace de trois ans près de 2000 débits et autres points de vente de boissons alcoolisées ont été fermés, notamment dans l'Algérois, indique une source au niveau de l'Association des producteurs de boissons alcoolisées. Le peu de commerçants qui continuent à exercer cette activité sont dans l'attente d'éventuelles fermetures. ll s'avère que des fermetures opérées dans l'est de la capitale, pour ne citer que cette localité et à titre d'exemple seulement, ne se sont pas limitées aux seuls établissements qui sont dans une situation de non-conformité avec la réglementation, notamment un décret datant de l'année 1975. C'est ainsi que des débits de boissons ont été fermés, alors qu'ils sont titulaires d'autorisations et autres documents officiels les confortant dans l'exercice de ce commerce. A l'instar de ce bar qui se trouve sur la RN 24, au niveau du carrefour d'El Marsa, qui a subi le même sort. « Nous exerçons le métier depuis 1962 », relève le propriétaire du bar. Et d'ajouter : « Durant la décennie noire, les pouvoirs publics nous ont encouragés à ne pas fermer, aujourd'hui ce sont ces mêmes autorités qui ont procédé à la fermeture de notre établissement ». D'autres fermetures ont été opérées sur fond de pression exercée par des associations locales et des comités de quartiers. Ainsi, plusieurs points de vente ont été fermés à Aïn Taya, Bordj El Bahri ou encore à Rouiba.