Après une quasi-absence de la classe politique depuis la présidentielle d'avril 2004, les partis semblent se réveiller à la veille de la tenue de leurs congrès. Le week-end a, en effet, été riche en activités politiques. Six partis ont investi la scène politique. Le PT a réuni son comité central (CC) jeudi à Alger. Le FFS et le MDS ont tenu les sessions de leurs conseils nationaux. Le MSP a organisé une rencontre régionale de ses élus à Oran. Abdallah Djaballah, président d'El Islah, parti en crise depuis novembre dernier, a animé un meeting à Constantine. Cette même ville a vu la venue du secrétaire général d'Ennahda pour prendre part à une rencontre organique de sa formation. Louiza Hanoune a mis l'accent sur le processus des privatisations en cours d'application. Le FFS, qui tiendra son congrès en 2005, a qualifié la gestion des affaires du pays de « gouvernance stalinienne ». Ayant fixé la date de la tenue de son congrès, prévu les 23, 24 et 25 mars 2005, le MDS se dit prêt à s'engager dans les prochaines élections. Revenant sur l'amnistie générale, le président du MSP a émis des réserves à ce propos. M. Djaballah a défendu la légitimité de la direction actuelle de son parti, contestée par le groupe dit des « sept ». Le SG d'Ennahda a critiqué Djaballah.