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Défilé de personnalités devant la justice française
Vente illégale d'armes à l'Angola
Publié dans El Watan le 07 - 10 - 2008

Une quarantaine de prévenus, dont plusieurs célébrités, sont jugés depuis hier à Paris pour un trafic d'armes avec l'Angola. Luanda a demandé l'annulation du procès, invoquant le secret-défense.
Paris (France). De notre bureau
Le procès de l'Angolagate, vaste affaire de trafic d'armes vers l'Angola dans les années 1990, où sont jugées 42 personnes dont plusieurs personnalités politiques françaises, s'est ouvert hier à Paris, au grand dam de Luanda qui a déposé un recours pour empêcher la tenue du procès au nom du « respect du secret-défense ». Le dossier de l'Angolagate avait pour toile de fond la guerre civile opposant, à partir de 1992, les rebelles de l'Unita et le président angolais José Eduardo Dos Santos. La République d'Angola est montée au créneau car le procès risque d'entacher son image. En effet, même si aucun Angolais ne figure parmi les prévenus, l'accusation estime qu'une trentaine d'officiels, au premier rang desquels le président Eduardo Dos Santos, auraient touché d'énormes pots-de-vin dans cette affaire. Le président Dos Santos, au pouvoir depuis 1979, a été conforté après les élections législatives du 5 septembre remportées par son parti, le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) avec 81,64% de voix.
Mais l'audience va surtout donner lieu à une offensive judiciaire menée par la défense des 42 prévenus visant tout à la fois le juge Philippe Courroye qui a instruit l'affaire, le parquet de Paris qui soutient l'accusation et enfin le tribunal qui entend examiner le dossier. Prévu pour durer cinq mois, ce procès fleuve doit démêler les responsabilités et ramifications dans ce vaste trafic d'armes présumé vers l'Angola entre 1993 et 1998, atteignant quelque 790 millions de dollars. L'homme d'affaires Pierre Falcone, l'un des principaux prévenus, était présent pour la première audience, tout comme l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, attendu par une nuée de caméras et de photographes, qui a dû être escorté par des gendarmes pour pouvoir se frayer un chemin. Pierre Falcone et l'homme d'affaires russo-israélien Arcadi Gaydamak, réfugié en Israël, sont accusés d'avoir, de 1993 à 1998, vendu à un Angola en pleine guerre civile un arsenal acheté à l'ancien bloc communiste et ce, sans avoir reçu les autorisations nécessaires de l'Etat français. A côté d'eux comparaissent des personnalités soupçonnées d'avoir reçu des pots-de-vin, comme Charles Pasqua, l'ancien conseiller présidentiel Jacques Attali, le fils aîné de l'ex-président François Mitterrand, Jean-Christophe, ou encore l'auteur à succès Paul-Loup Sulitzer. Dès les premières heures des 58 audiences prévues jusqu'en mars, la défense devrait multiplier les recours pour tenter de faire capoter le procès. Pour elle, ce procès n'a pas lieu d'être puisque les armes ne transitaient pas par la France, un argument récemment repris par le ministre de la Défense, Hervé Morin. La défense entend profiter des propos du ministre actuel de la Défense.
Il s'agit, pour elle, de dire que la justice française n'a pas à se prononcer sur un trafic qui concerne des armes provenant d'anciens pays communistes, négociées par une société slovaque et la société Brenco de Pierre Falcone puis livrées en Angola sans avoir une seule seconde transité par la France. Le Président français avait effectué un voyage à Luanda pour solder les comptes. Ce procès hautement médiatique risque d'ébranler la classe politique française.


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