La viande ovine, très chère au pays d'Abel ! Parler de hausse des prix des viandes pendant le Ramadhan équivaut à une lapalissade tant cette pratique se déclenche fidèlement et systématiquement dans la fonction cérébrale des bouchers avides du gain facile chaque fois que l'événement est à l'article. Le problème est que cette manie délirante de la persécution organisée contre le citoyen moyen est reconduite de façon récurrente. Sans cause, les prix sont invariables, entre 500 et 650 DA/kg la brebis et l'agneau, sans même prendre le « soin » de maquiller cette audacieuse effronterie par d'ingénieux artifices, habituellement destinés à esbroufer la clientèle, tout au moins à « légitimer » ce comportement asocial. Pour certains, on vend même de la viande inconsidérément au milieu des halles dans des conditions indicibles. La commune a beau claironner le bien-fondé de l'hygiène, c'est comme crier dans les abysses d'un océan ! Intempéries : La céréaliculture a aussi subi des dégâts Environ 2000 ha de terres arables situés à Dayat Selouine dans la commune de M'liliha sont encore submergés d'eau, conséquence des fameuses pluies diluviennes du mois d'août dernier. Ainsi, la centaine de foyers vivant du produit de ces terres se retrouvent pour la deuxième année consécutive dans l'incapacité de labourer. Une partie de ces terres, également consacrée à la culture de la pomme de terre a, elle aussi, été largement dévastée à tel point que, tant bien que mal, l'on n'a pu récolter qu'une dizaine de quintaux ! A noter que cette dayat, une sorte de dépression, subit de par son bas relief les foudres de trois oueds dont l'oued Mazouz, celui qui cause le plus d'érosion hydrique des sols. Les riverains qui sont propriétaires terriens et, à la fois, éleveurs et qui palliaient, un tant soit peu, le manque d'aliment de bétail sur le marché, grâce à cette production agricole, sont dans l'expectative d'une solution. Interrogé sur l'état d'avancement du dossier relatif au programme de construction de protections contre les inondations, le DHW dira que toutes les zones inondables à usage d'habitation ou à vocation agricole ont été recensées en urgence. Assises criminelles : L'association de malfaiteurs et le vol qualifié en tête d'affiche Les affaires relatives à l'association de malfaiteurs et au vol qualifié tiennent le haut du pavé de cette session criminelle avec 19 affaires sur un total de 68 enrôlées. Sur la base de ce dernier chiffre en comparaison avec les sessions précédentes marquées par des seuils ne tombant presque jamais au-dessous de 80 affaires par session, force est de constater que le volume des affaires criminelles a, de toute évidence, largement diminué. D'autant plus que ce rôle contient des affaires renvoyées par la Cour suprême devant cette juridiction à la suite de recours. Est-ce à dire que le crime est en régression ou que le ministère public n'use plus systématiquement de son droit au pourvoi en cassation ? En tout, 147 inculpés comparaissent depuis avant-hier et jusqu'au 10 décembre prochain devant le tribunal criminel. 50 d'entre eux sont détenus, 11 sont en état de fuite et 86 se trouvent en liberté.