L'affaire des 3000 poulets jetés dans l'oued du Hamiz, au niveau de la partie dépendante de la commune de Bordj El Kiffan, a fait réagir les pouvoirs publics contre cet acte criminel. Les autorités locales ont dépêché aussitôt l'information vérifiée, une équipe composée d'hygiénistes, de médecins vétérinaires et d'ouvriers, en vue de procéder au nettoyage immédiat de l'oued. « Dès lors que nous avons été informés de la situation, tout le staff municipal s'est rendu sur place, ainsi que les éléments du service d'hygiène, assisté par la police scientifique et les pompiers », dira M. Haddad, premier vice-président, et d'ajouter : « Nous avons en premier lieu procédé à l'incinération sur place de ces poulets, et cela avec l'aide des pompiers, mais l'opération s'est avérée infructueuse du fait notamment de l'immersion sous l'eau d'une grande partie des poulets. » Cette opération a été lancée vu l'inaccessibilité de l'endroit, du fait qu'aucun engin ne peut accéder aux rives de l'oued. C'est là que le travail manuel des ouvriers devient nécessaire. Munis de perches, ils s'attellent depuis près de deux jours à évacuer le maximum de poulets. Toutefois, avant la détermination des causes exactes de la mort de ces volailles, par la police scientifique, la question de la protection des travailleurs contre une éventuelle contamination reste posée. Le responsable du service d'hygiène et de la santé au niveau de l'APC dira : « Nous avons en premier lieu sécurisé l'endroit, et nous poursuivons l'opération de repêchage de ces volailles, qui sont immédiatement enfouies sous terre, après les avoir aspergées de chlore et de chaux. » Quant à la responsabilité de ou des auteurs de cet acte criminel condamnable, les responsables locaux s'en tiennent aux résultats de l'enquête engagée.