Les habitants de la cité Faïzi dans la commune de Bordj El Kiffan sont consternés par l'acte criminel des auteurs de rejet dans l'oued El Hamiz de centaines de poulets morts. Un citoyen, dont le domicile se trouve à côté de l'abattoir, parle des conséquences graves qui affectent les riverains, notamment les maladies respiratoires qui en résultent. Le cours de l'oued El Hamiz se trouve agressé et ainsi pollué, ce qui se répercute sur tout le périmètre de la commune de Bordj El Bahri. Devant cette grave situation, les riverains ont adressé une correspondance au wali délégué de Dar El Beïda dans laquelle ils attirent son attention sur « la catastrophe écologique et épidémiologique occasionnée par le rejet de poulets morts dans l'oued El Hamiz ». Pour étayer ses dires, un citoyen résidant a dû faire intervenir l'huissier de justice. Dans le P-V, l'auxiliaire de justice a confirmé l'existence de quuantité importante poulets morts flottant à la surface de l'oued El Hamiz. Citant le préjudice que subissent les gens et les bêtes à cause des odeurs désagréables émanant des amas de ces volailles, l'huissier confirme les inquiétudes les plaignants quant à la propagation des maladies. Les services d'hygyène dépêchés sur les lieux ont dû se résoudre à faire le constat, sans plus. Les habitants ignorent la cause de la mort de ces poulets.