La zone d'activités commerciales (ZAC) d'Akbou sise à Taharacht, annoncée comme futur pôle agroalimentaire d'envergure nationale, ne semble pas bénéficier d'une attention à la mesure de sa prépondérance économique sur la collectivité. Cette ZAC, qui aurait due être promue zone industrielle, a tendance à se dégrader. Des unités de production ont mis la clé sous la porte sans que des solutions soient trouvées à ces cas. De même des lots attribués depuis belle lurette attendent des investissements qui ne viennent pas. La station d'épuration prévue depuis de longues années tarde à voir le jour au détriment de l'environnement. Pourtant à ses débuts, la ZAC d'Akbou promettait beaucoup d'autant qu'elle a des possibilités d'extension pour peu que l'énorme potentiel foncier laissé en jachère soit exploité à bon escient. En effet, des terres à faible potentiel agricole qui constituent le prolongement naturel de l'actuelle ZAC, une fois exploitées, sont en mesure de booster la dynamique industrielle à même de juguler le chômage dont pâtit la commune d'Akbou. Or, la ZAC existante, de l'avis de beaucoup de citoyens, n'a pas un grand impact sur le chômage endémique qui sévit à Akbou du fait que les industriels, pour des raisons qui leurs sont propres, préfèrent recruter une grande partie de leur main-d'œuvre ailleurs au grand dam des sans-emplois locaux.