Dans la commune de Timezrit, le réseau routier et les voies de communication qu'elles soient vicinales, communales ou wilayales sont dans un état de déliquescence avancé. Hormis le projet de revêtement de la route reliant la région d'Aït Dahmane au chef-lieu dont les travaux sont en cours, tous les autres axes de la commune subissent une dégradation continue. Les usagers qui ont l'habitude d'emprunter les voies de communication de cette localité rurale ne savent plus à quel saint se vouer pour venir à bout de ce calvaire qui s'accentue à vue d'œil. Pour s'en rendre compte, il suffit d'emprunter par exemple le CW107 reliant cette localité à celle de Naciria dont l'état se détériore à grande allure. Revêtu depuis une dizaine d'années, cet important axe est déserté complètement par les automobilistes. Sa partie sise entre le chef-lieu et le lieudit Radar s'apparente à une route de montagne. Nids-de-poule, crevasses, flaques d'eau, tel est le spectacle qu'offre ce chemin négligé et pourtant stratégique. Autre chemin plus important, qui n'a pas échappé à cette situation, est celui reliant cette localité à celle des Issers. En effet, en plus de son rétrécissement, suite à des constructions qui envahissent la chaussée, ce chemin de wilaya (CW151) est caractérisé par des affaissements et des éboulements de terrains à différents endroits. En dépit des appels et des réclamations incessants des transporteurs et des habitants, ce chemin n'a jamais fait l'objet d'entretien ou d'un quelconque aménagement de la part des autorités. Pour ce qui est du chemin de wilaya reliant cette localité à celle d'Aït Yahia Moussa, dans la wilaya de Tizi Ouzou et dont la chaussée a l'aspect d'une peau de crapaud, nos sources indiquent qu'il n'a pas été revêtu depuis plus d'une vingtaine d'années alors que durant les quinze dernières années, la voie a bénéficié d'une attention de la part des responsables concernés. La même situation est endurée par les habitants du village Irafâan dont la route qui dessert le village et qui s'étire sur une distance de 4 km mène droit au mécanicien. Cet axe où les lézardes sont tellement présentes que les automobilistes sont obligés de slalomer pour éviter les nids-de-poule est devenu de nos jours le plus grand point noir des habitants du côté est de la commune. Idem pour la route reliant le village Aït Sidi Amara à Ouanougha, un village relevant de la commune des Issers laquelle est devenue non carrossable et totalement abandonnée notamment dans sa partie reliant le village à Ouanougha. La direction des travaux publics qui a réalisé la première partie de l'ouvrage fait la sourde oreille aux multiples réclamations des autorités locales quant au parachèvement de la totalité de la voie. Néanmoins, les exemples ne manquent pas et la route reliant cette localité à celle de M'kira, une commune relevant de la wilaya de Tizi Ouzou est une parfaite illustration d'un état des lieux des plus catastrophiques. Là, la route présente des signes de délabrement avancé et ne cesse de se rétrécir comme une peau de chagrin au grand désarroi des usagers. Dépités, quelques habitants de cette localité soutiennent que si l'état de la majorité des routes de cette commune est devenu ainsi, c'est à cause de la négligence et du manque d'entretien de la part des autorités locales.