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Les aveux de George W. Bush
Il fait le bilan de deux mandats
Publié dans El Watan le 03 - 12 - 2008

C'est la première fois qu'il le dit, mais cette déclaration sous forme d'aveu est d'une extrême importance, mais reste à savoir si elle est adressée également au peuple irakien plongé dans une guerre qualifiée d'injuste et d'illégale.
Le président américain sortant George W. Bush a dit qu'il n'était pas « préparé pour la guerre » quand il a pris ses fonctions et que les erreurs du renseignement américain en Irak resteraient comme le plus grand regret de ses huit années de présidence, dans un entretien diffusé lundi dernier. Encore et toujours le renseignement, un alibi déjà contesté et même fortement dès 2002, soit quelques mois avant que la machine de guerre US soit lancée contre un Irak qui avait déjà perdu l'essentiel de ses capacités après douze années d'embargo. Tout y est passé. ADM (armes de destruction massive) et dictature, mais aucune thèse ne semblait consistante. « Je pense que je n'étais pas préparé pour la guerre », a confié M. Bush à la chaîne ABC qui lui demandait à quoi il était le moins préparé quand il est devenu président en janvier 2001.
« En d'autres termes, je n'ai pas fait campagne en disant : votez pour moi, je serai capable de faire face à une attaque. En d'autres termes, je n'ai pas anticipé la guerre », a-t-il dit en invoquant le caractère complètement inattendu des attentats du 11 septembre qui l'ont conduit à déclarer une « guerre mondiale contre le terrorisme ». « Le plus grand regret de toute cette présidence consistera dans la défaillance du renseignement en Irak », a-t-il dit par ailleurs en parlant des armes de destruction massive que son administration accusait Saddam Hussein d'en posséder et qui ont constitué un des grands arguments en faveur d'une guerre contestée en 2003. Les Américains n'ont pas trouvé ces armes en Irak après avoir chassé Saddam Hussein du pouvoir, parce qu'il n'y en avait pas. Un expert américain, nommé par son pays dans la commission de désarmement de l'ONU, était catégorique. Le désarmement de l'Irak était terminé bien avant l'élection de George W. Bush. Et certains alliés des Etats-Unis laissaient clairement entendre que l'Irak ne constituait plus une menace. Ceux-là n'avaient d'ailleurs pas pris au sérieux l'exercice auquel s'était livré Colin Powell, alors secrétaire d'Etat US, quand il déclarait depuis la tribune de l'ONU que l'Irak produisait des armes chimiques.
Et visiblement, la question a été posée autrement, puisque M. Bush a laissé sans réponse la question de savoir s'il aurait fait la guerre en sachant que Saddam Hussein n'avait pas de telles armes. « C'est une question intéressante. Ce serait revenir sur ce qu'on a fait, et c'est une chose que je ne peux pas faire », a-t-il dit. Il a cependant souligné une nouvelle fois qu'il n'avait pas été le seul à se fier au renseignement disant que Saddam Hussein avait de telles armes, mais qu'il y avait avec lui beaucoup de dirigeants étrangers ou des parlementaires américains, certainement pas celui qui lui succédera dans quelques semaines. Il s'agit de Barack Obama qui avait alors voté contre cette guerre, à l'inverse de Mme Hillary Clinton, qu'il a nommée au poste de secrétaire d'Etat. Mais à qui sont adressés de tels aveux, puisque le seul élément avéré, c'est cette guerre. M. Buhs avait annoncé sa fin de la manière la plus solennelle le premier mai 2003. C'est vrai que cela correspondait aux délais de quelques semaines prévus par l'état-major US, mais là aussi, c'est tout faux. Et encore une fois, ce qui est clairement établi, c'est la destruction d'un pays qui a fini par constituer une menace non seulement pour sa population en contraignant à l'exil une bonne proportion, mais aussi pour ses ses voisins.


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