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D'autres menaces touchent les survivants des Tsunamis
Risques de trafic d'enfants
Publié dans El Watan le 05 - 01 - 2005

Le raz de marée en Asie et sa cohorte d'enfants abandonnés risquent d'être une aubaine pour les trafiquants d'enfants, et l'adoption internationale ne doit être qu'un dernier recours pour les victimes de la catastrophe, ont souligné hier les organisations humanitaires.
« L'expérience montre que les risques de trafic d'enfants augmentent en situation de crise lorsqu'il y a des mouvements de population et que l'environnement de protection de l'enfant s'écroule, qu'il n'y a plus de parents, de famille, d'école ou de village », explique Marc Vergara, porte-parole de l'Unicef à Genève. Cette organisation n'a pas encore évalué le nombre de mineurs livrés à eux-mêmes depuis la tragédie du 26 décembre dans l'océan Indien, mais estime que 1,5 million d'entre eux ont été touchés d'une manière ou d'une autre par le tsunami. Les moins de 18 ans représentent en moyenne 39% de la population des pays frappés par la vague géante. Peu de cas de trafic d'enfants ont été confirmés jusqu'à présent, mais la catastrophe a frappé la partie du monde la plus menacée par les réseaux qui cherchent à exploiter les enfants à des fins criminelles, d'esclavage, de prostitution, d'adoption au prix fort, voire de recrutement paramilitaire. La démographie galopante, la pauvreté et la facilité à franchir les frontières ont fait de l'Asie un terrain favorable pour le commerce des enfants. En outre, peu d'entre eux sont enregistrés à la naissance dans les zones rurales. « Il est facile de dire : c'est mon petit neveu », observe M. Vergara. Même en l'absence de mafias locales, les mineurs isolés, surtout les jeunes filles, peuvent être poussés vers la prostitution « par besoin de survivre et parce qu'ils n'ont rien d'autre à offrir », ajoute le porte-parole. Pour protéger les enfants, l'Unicef met en place dans les zones sinistrées des centres d'accueil qui tentent de les identifier et de retrouver leurs familles grâce à des photos. Dans les pays riches, plusieurs appels ont été lancés, notamment par le maire de Rome ou la religieuse française sœur Emmanuelle, pour que l'adoption des enfants victimes du tsunami soit facilitée. Le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, a indiqué, lundi dernier, que Paris était prêt à mettre en place un dispositif particulier pour l'adoption d'orphelins. Mais les organisations humanitaires rappellent que beaucoup de réseaux internationaux d'adoption sont aux mains de trafiquants et que le mieux pour un orphelin est d'être recueilli par sa famille élargie, par sa communauté (village) ou au moins de rester dans son pays. « Si un enfant a déjà tout perdu, on estime que ce n'est pas la peine d'en rajouter en lui imposant un nouveau pays, de nouvelles habitudes et une nouvelle langue », rappelle M. Vergara. « On n'est pas contre l'adoption internationale, mais cela doit être une dernière option », ajoute-t-il. « Ce n'est pas parce qu'un enfant est séparé qu'il est forcément orphelin. » Les institutions humanitaires - Unicef, Croix-Rouge, Save the Children... - ont adopté un « mode opératoire » qui stipule qu'aucun enfant ne doit être adopté à l'étranger « sauf s'il est clairement établi qu'il n'a ni parents, ni famille, ni communauté disposée et capable de s'occuper de lui ». Un délai d'au moins deux ans doit en outre être respecté pour constater que la famille de l'enfant n'existe plus. « Lors des crises humanitaires - en Afrique, Les Grands Lacs -, il y a eu beaucoup d'enfants séparés, mais on s'est aperçus qu'on peut en général retrouver les parents », rappelle le porte-parole de l'Unicef. « Cela a pris parfois deux ans. »

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