Elu indépendant avant de rejoindre le RND, Mohamed Cheïkh vient d'être également élu un des responsables de l'Académie de la société civile à Tlemcen. Et pour lever toute équivoque, il dit qu'il ne prenait la place de personne : « Notre Académie n'est pas une substitution aux associations existantes ». L'installation d'une Académie de la société civile suscite plusieurs interrogations. Parlez-nous-en. Cette Académie, dont le siège central est à Alger, est une institution dont les objectifs principaux sont la sensibilisation des citoyens de tous âges, de tous sexes et de toutes professions sur les choses de notre wilaya. Avec la participation de tous, nous allons insuffler une nouvelle dynamique, avec de nouvelles méthodes pour le développement de notre région. Vous venez d'ouvrir une permanence parlementaire à la cité Kiffane… C'est une permanence qui a été ouverte en 2007 avec trois jours de réception pour les citoyens. Une structure composée de spécialistes (économistes, psychologues, éducateurs, magistrats et d'autres secteurs). Dans chaque daïra, il existe un représentant à l'écoute de nos concitoyens. Et cette expérience m'a appris que le problème numéro un est le manque de communication et la mauvaise orientation des citoyens, d'où des problèmes de toutes natures. Quelles sont, en général, les principales préoccupations des Algériens de Tlemcen ? Ce sont des problèmes d'ordre social, surtout des contentieux avec plusieurs administrations. Je tiens à préciser, en ce qui concerne l'Académie, que 364 personnes de toutes les sensibilités et de toutes les couches de la société avaient assisté le jour de notre installation. Soyons unis pour un seul but : le bien de notre chère wilaya !