En effet, les étudiants des instituts de langues (français, anglais et interprétariat) n'ont pu reprendre les cours, prévus pour le 4 octobre 2008, que vers la fin du mois de novembre. Il leur a fallu du temps pour retrouver leurs instituts, avoir droit à un emploi du temps et des salles de cours. Les étudiants, dans certaines branches, ont commencé leur programme il y a à peine dix jours. Et pour clôturer le tout, ils ont découvert des salles sans chauffage. Les étudiants, comme les enseignants d'ailleurs, refusent de subir les affres du froid. Beaucoup d'entre eux se plaignent du mépris dont ils sont victimes de la part de l'administration en dépit de toutes les contestations. Ajoutons à cela les mauvaises prestations du transport universitaire qui ne couvre plus les dessertes dès 15h30. Après cette heure, les transporteurs, conventionnés avec l'office des œuvres universitaires (ONOU), mettent leurs véhicules uniquement au service des étudiantes des cités universitaires. Les autres affirment qu'ils sont ainsi contraints de se rabattre sur les transporteurs privés avec tous les désagréments que l'on peut imaginer en fin de journée. Il serait peut-être temps pour les responsables concernés de s'impliquer sérieusement dans la gestion des affaires de l'université de Sétif.