Dans quelques jours, à l'approche de l'importante échéance qui attend toutes les fédérations sportives (assemblée générale élective), les acteurs du mouvement sportif national s'agitent. Qui pour rester en poste, qui pour effectuer son entrée dans la structure. Des bruits insistants font état de quelques dépassements enregistrés ici et là. Ainsi, la commission des experts mise sur pied par le ministère de la Jeunesse et des Sports aurait fait face à des situations non prévues dans le cadre de sa mission. Elle a relevé, par exemple, l'absence de listes d'experts à la veille de la date fixée de la tenue de l'assemblée générale élective. Le début de l'opération (AGE) est prévue pour demain. Le 22 décembre, date de la tenue de sa réunion, la commission des experts n'avait pas entre les mains les fameuses listes d'experts. Certains arguent, par exemple, que pour la seule fédération de tennis il existe une liste de 80 personnes postulant au rang d'expert et qui se trouverait au niveau du secrétariat général du MJS. D'après un membre présent à cette réunion, « nous avons été surpris d'entendre que nous jouissons d'un statut consultatif simplement. Donc, nous sommes de simples faire-valoir ». A eux de tirer les conclusions qui s'imposent ! La commission des observateurs indépendants serait confrontée, elle aussi, à des soucis liés à l'accomplissement de sa mission. Son activité connaît un net ralentissement depuis quelques semaines. La feuille de route arrêtée, avec l'accord du ministre de la Jeunesse et des Sports tarde à être mise en application. De là à parler d'un malaise latent entre la commission et le secrétaire général du MJS, il n'y a qu'un pas que d'aucuns ont allégrement franchi.