L'assemblée générale ordinaire du Comité olympique algérien (COA) s'est tenue, hier, au siège de cette instance après avoir comptabilisé 63 présences de membres sur un total de 90, dont 21 fédérations olympiques sur 22. C'est dire que le quorum était amplement atteint. Après l'observation d'une minute de silence à la mémoire des victimes de Ghaza, ce regroupement de la famille olympique a été l'occasion pour Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, de « vider son sac ». Il fera allusion à la décennie noire qui a laissé à ce jour à notre sport autant qu'aux autres secteurs des séquelles, vivre les mêmes problèmes. Le premier responsable du secteur ira jusqu'à reconnaître devant l'assistance que la loi et le décret ne sont pas parfaits et qu'ils ont été faits par des hommes à qui il faut accorder des circonstances atténuantes pour les erreurs. Mais, de l'autre côté, il ferme la voie aux actuels dirigeants pour se représenter à un nouveau mandat en leur signifiant qu'ils pourraient s'inscrire dans des programmes que le MJS a lancé, en somme une exclusion qui ne dit pas son nom. Le ministre se fera aussi menaçant en précisant que le mouvement sportif n'est pas aussi autonome qu'on ne le pense, car c'est l'Etat le principal pourvoyeur de fonds et de préciser : « Que l'on ne se trompe pas, l'Etat délègue le mouvement associatif. Toutefois, nous respectons les instances internationales et nous sommes partie prenante ». Après cette intervention qui n'a pas autant convaincu l'assistance, les membres de l'AG ont approuvé à l'unanimité le bilan moral présenté par le président du COA, Mustapha Berraf. Il en a été de même pour le bilan financier. Après les débats des membres de l'AG, il a été retenu deux résolutions approuvées à l'unanimité. La première ayant pris acte du retrait de la candidature de Larfaoui Mustapha au poste de président du COA, ainsi qu'elle valide la liste actuelle des postulants à la présidence et à l'exécutif, tout en laissant la voie ouverte aux seuls représentants nouvellement réélus.