Le HCI interdit de porter atteinte aux compagnons du Prophète et à ses épouses Le Haut conseil islamique (HCI) a réitéré, hier, l'interdiction de toute atteinte aux compagnons et épouses du Prophète Mohamed Ibn Abdullah, qui constitue «une atteinte flagrante contre la personne du noble Prophète (QSSSL)» et est «contraire à la foi». Le HCI a salué la dernière fetwa décrétée par le guide suprême de la Révolution islamique iranienne, l'Ayatollah Khamenei, stipulant le caractère illicite des insultes et des injures proférées contre les compagnons qu'Allah a agréés en leur qualité d'apôtres du Prophète (QSSSL) et insistant sur l'outrage contre ses épouses, les mères des croyants qu'Allah a agréés, a indiqué un communiqué du HCI. Louant cette fetwa décrétée par l'Autorité suprême chiite, le HCI a salué cette démarche qui tend à «l'unification de la Oumma» pour faire face à «ce comportement indigne fait d'insultes, d'injures, de malédictions et de dénigrements contre les porteurs de la révélation», soulignant que «la sédition est plus grave que le meurtre». A douze ans, un jeune Indien devient grand maître des échecs Le prodige indien des échecs, Rameshbabu Praggnanandhaa, est devenu, à douze ans, le deuxième plus jeune grand maître international de l'histoire de la discipline, manquant le record d'âge à quelques mois près. A 12 ans, dix mois et treize jours, ce fils d'un employé de banque de Chennai (sud de l'Inde) a décroché ce titre prestigieux grâce à sa performance lors d'un tournoi d'échecs à Ortisei (nord de l'Italie), qui s'est achevé dimanche. A l'exception du titre de champion du monde, le grade de grand maître international (GMI) est le plus élevé que peut obtenir un joueur d'échecs. Le record du plus jeune grand maître reste détenu par Sergueï Kariakine, qui l'a atteint en 2002, à l'âge de 12 ans et sept mois pile. En raison de ses modestes moyens, la famille de Rameshbabu Praggnanandhaa était réticente à ce qu'il se lance dans les échecs, jeu pour lequel il a commencé à manifester de l'intérêt dès l'âge de quatre ans. Démantèlement d'un trafic international de stupéfiants Onze personnes ont été interpellées dans l'est de la France dans le cadre d'une enquête sur un trafic de stupéfiants entre l'Espagne, l'Allemagne, les Pays-Bas et la France, a annoncé hier le parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy. Après six mois d'enquête, le coup de filet qui a mobilisé 120 policiers et gendarmes le 18 juin a abouti à l'inculpation de sept personnes à l'issue de leur garde à vue. Elles sont soupçonnées d'appartenir à un réseau de malfaiteurs localisés à la frontière franco-allemande, aux alentours de Benheim, organisant du transport «à grande échelle» de produits stupéfiants depuis le début du mois d'août 2017 jusqu'à la fin du mois de mai 2018. Les quantités transportées, stockées en France, seraient de l'ordre de «40 à 50 kg de cannabis par semaine» en provenance d'Espagne et «entre 10 et 20 kg de cocaïne par semaine» des Pays-Bas, a indiqué la Jirs. L'une des têtes du réseau, un ressortissant allemand installé à Benheim, supervisait la revente de la drogue à destination de clients allemands, notamment à Stuttgart et Heidelberg. Des écologistes en appellent à l'Unesco L'Australie viole ses engagements à protéger la Grande barrière de corail du défrichage des terres, ont accusé des organisations écologistes, hier, en appelant l'Unesco à enquêter sur ces manquements supposés. Le joyau du patrimoine de l'humanité a subi de graves épisodes de blanchissement du fait des hausses de la température de l'eau et est menacé par les invasions d'acanthasters pourpres, une étoile de mer dévoreuse de coraux, qui a proliféré à cause de la pollution et des ruissellements agricoles. Canberra a promis d'intensifier ses efforts pour protéger le récif qui s'étend sur 348 000 kilomètres carrés et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde. Mais des organisations comme Wilderness Society, WWF-Australia, l'Australian Conservation Foundation et l'Australian Marine Conservation Society accusent le gouvernement fédéral d'avoir échoué à protéger la Grande barrière de la menace imminente posée par le défrichage de vastes étendues de terrain sur les bassins versants du site. Elles ont écrit à l'Unesco à l'occasion de la réunion annuelle du Comité du patrimoine mondial, à Manama, pour lui demander d'enquêter en urgence.