Annonçant l'ouverture des inscriptions des bacheliers pour l'accès à l'Institut national de formation supérieure paramédicale de Jijel, le directeur de la santé et de la population, Sidhoum Chaâbane, a indiqué que le déficit en personnel paramédical sera comblé en 2022. «D'ici là,ou au plus tard en 2023, les besoins du secteur seront suffisamment couverts dans cette catégorie de personnel », a-t-il affirmé. Il a en outre rappelé qu'une nouvelle promotion de 140 stagiaires rejoindra au mois de septembre prochain les annexes de formation pour l'obtention du diplôme d'aide-soignant. Au mois de mars, il y aura également une autre promotion de cette catégorie d'agents paramédicaux qui sortira de ces annexes, selon lui. Il y a quelques jours, 118 diplômés, spécialisés dans les soins infirmiers, le laboratoire, la manipulation radiologique, en plus des sages-femmes, d'assistantes médicales et de la réadaptation fonctionnelle ont reçu leur affectation pour rejoindre leur poste de travail dans les différentes structures de la santé publique de la wilaya. Pour les inscriptions des nouveaux bacheliers, elles concernent le dépôt des dossiers de candidature pour l'admission à la formation d'infirmiers, de laborantin ou de manipulateurs radiologiques de santé publique pour 80 postes représentant le quota de la wilaya de Jijel pour cette année. Au vu de l'engouement pour la spécialité paramédicale, qui reste l'une des filières qui assurent des postes d'emploi à l'issue de la fin du cursus de formation, le nombre des postulants est attendu pour dépasser le nombre de postes ouverts, comme c'est le cas depuis plusieurs années. Cette situation a d'ailleurs fait que l'accès à l'Institut national de la formation supérieure paramédicale exige de plus en plus des moyennes élevées au baccalauréat, dépassant souvent les 14/20.