Le fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation (FNAC) est le terrain de réformes structurelles et organisationnelles importantes. Ceci dans le but d'améliorer ses missions. Lors d'une journée d'études mercredi à Alger, initiée par le ministère de la Formation et l'Enseignement professionnels, quatre dossiers phares- dont ceux liés aux missions du FNAC- ont été examinés dans le but d'initier de nouvelles procédures destinées à promouvoir et améliorer son rendement. Les participants à cette rencontre ont évoqué certaines lacunes du dispositif, notamment en matière d'organisation, d'information et de vulgarisation de ses activités, à l'échelle locale. Ils se sont également focalisés sur la nécessité de mettre en place un plan de communication pour une plus grande vulgarisation du dispositif FNAC, relevant l'importance de réaliser des études destinées à le doter d'un référentiel de coût de formation effectué par les entreprises au profit de leurs salariés. Parmi les propositions avancées pour améliorer les missions du fonds, on a surtout évoqué la nécessité de créer des structures régionales visant à rapprocher les entreprises-du FNAC- en vue d'une meilleure prise en charge de leurs besoins et pouvoir les accompagner dans l'élaboration de leur plan de formation. L'accent a également été mis sur la contribution du FNAC dans l'encouragement des formations liées aux activités de services à fort potentiel d'insertion ainsi que la formation par alternance au profit de la femme au foyer. L'intérêt d'élaborer des procédures de financement simples et disponibles et la nécessité de doter le fonds d'un système d'information efficace et accessible à l'ensemble de ses partenaires, figurent également parmi les thèmes abordés. Intervenant à cette rencontre, le directeur du FNAC, Omar Achour, a révélé que «la majorité des entreprises ne fournissent pas d'efforts en matière de formation au profit de leurs salariés dans le cadre de la formation continue ou au profit des apprentis dans le cadre de la formation par apprentissage. Elles ne versent pas les taxes y afférentes, instituées par la réglementation. Dans ce contexte, il a indiqué que de nouvelles mesures sont proposées face à cette situation, notamment la mise en place de comités de wilayas pour définir un listing des entreprises concernées. Le FNAC, placé sous la tutelle du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, a été créé par décret exécutif en 1998. Il est opérationnel depuis l'année 2000. Il a pour missions principales de financer des actions de formation par apprentissage ou de formation continue, étudier, traiter des projets de programmes de formation proposés à ce financement et engager des actions d'information et d'orientation concourant au développement de ces deux modes de formation. Les ressources financières du FNAC sont les deux taxes instituées et fixées à 1% de la masse salariale annuelle versée par les entreprises pour l'apprentissage et 1% de la masse salariale annuelle versée par les entreprises pour la formation continue, conformément à la réglementation en vigueur. Ces taxes sont versées par les entreprises qui ne s'engagent pas dans l'effort de formation au profit de leurs salariés ou au profit des apprentis dans le cadre de la formation par apprentissage.