Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a plaidé, hier à Alger, pour le dépassement de la situation de blocage que connaît l'Assemblée populaire nationale (APN) en privilégiant le dialogue en vue de parvenir à une solution satisfaisante pour toutes les parties. «La situation de blocage que connaît l'APN ne sert aucune partie mais elle porte, plutôt, préjudice à l'intérêt du citoyen et de la patrie en général», a déclaré M. Sahli à la presse à l'issue d'une rencontre avec les représentants du groupe parlementaire du Front Al Moustakbal. Le secrétaire général de l'ANR a appelé les présidents de groupe parlementaire ayant décidé de geler les activités de l'APN au «dialogue pour parvenir à une solution satisfaisante pour toutes les parties». Il a proposé, à ce propos, «la reprise des activités de l'APN afin que M. Bouhadja puisse présenter sa démission». M. Sahli a suggéré, en outre, la présence de représentants de tous les groupes parlementaires de l'APN en vue de contribuer, a-t-il dit, à trouver les solutions adéquates à cette situation «difficile». M. Sahli a affirmé que le président de l'APN a «manifesté sa disponibilité au dialogue en vue de rechercher une solution adéquate à cette situation». Pour sa part, le président du groupe parlementaire FLN, M. Bouchareb, a mis l'accent sur «l'attachement» des groupes parlementaires ayant décidé de geler leurs activités, à leur revendication de démission de M. Bouhadja, soulignant «le refus» par ces groupes de toute forme de médiation proposée par certaines formations politiques. A ce propos, M. Bouchareb a démenti les informations relayées par certains médias sur «un éventuel sit-in devant l'APN», affirmant que les députés FLN «refusent de recourir à de telles pratiques», d'autant plus que, a-t-il dit, «tous témoignent du respect à l'égard de M. Bouhadja qui a tant donné à l'Algérie».