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Béni Amrane (Boumerdès) : La population manque de tout
Publié dans El Watan le 26 - 11 - 2018

La population de la commune de Béni Amrane, dont le nombre est estimé à 25 000 âmes, mène une vie des plus difficiles. «On a 26 villages et aucun n'est raccordé au réseau de gaz. On a fait une étude depuis plusieurs années, mais le projet tarde à démarrer», dira un habitant de Souiga.
Selon le vice-président d'APC, Rabah Challal, plus de 59% des foyers de la commune utilisent encore les bonbonnes de gaz, tandis que 40% rejettent leurs eaux usées dans la nature. «On a inscrit plusieurs opérations pour éradiquer les fosses septiques, mais on bute sur les oppositions. Personne ne souhaite voir les points de rejet réalisés sur ses terres», déplore-t-il. Malgré les efforts et les budgets mobilisés, des milliers d'élèves de la région n'ont pas droit au transport scolaire et aux repas chauds à midi.
L'école Saïd Challal, au centre-ville, se dégrade de jour en jour. Certaines classes ont les vitres cassées, tandis que la cantine, très touchée par le séisme de 2003, demeure toujours fermée, a-t-on constaté sur place. M. Challal souligne que 8 sur les 14 écoles primaires de la commune ne sont pas dotées de cantine, ajoutant que plus d'une dizaine de lignes de transport des élèves sont assurées par les privés à raison de 4000 DA/j.
Outre ces problèmes, les habitants se plaignent de l'insalubrité et de la détérioration des routes. Au chef-lieu, le décor est lugubre. Les baraques de fortune disputent la place aux déchets. La collecte d'ordures fait défaut aussi bien au centre-ville que dans les villages.
L'APC compte trois bennes tasseuses. Les subventions qui lui ont été affectées sur le budget de wilaya pour lutter contre l'insalubrité ne sont pas encore consommées. «On a les moyens. Ce sont nos responsables qui sont défaillants.
En 2015, on a bénéficié de deux enveloppes d'un montant global de 11,5 millions de dinars pour l'acquisition de camions de ramassage d'ordures et de nettoiement. A ce jour, on n'a encore rien acheté», s'indigne un employé du service de la voirie, qui relève la hausse effrénée du taux de chômage et la stagnation de l'activité économique au niveau local. Réputée pour ses vastes champs d'oliviers et ses huileries, la municipalité peine à amorcer sa mue et à en finir avec son statut d'«assistée» de l'administration centrale en termes de budget. «L'APC a créé une zone d'activités dans les années 1980, mais on n'y trouve qu'une huilerie et deux unités fermées depuis la décennie noire.
Aujourd'hui, on parle de la création d'une autre ZAD à Oued Djenane, alors que la priorité est d'assainir la situation existante», préconise Nacer, un artisan de Béni Khelifa, qui attend une suite favorable à sa demande de local pour développer son activité.
Cet artisan s'est vu contraint de louer un local à Boumerdès, alors que plus de 50 locaux du Président construits à Béni Amrane sont fermés.
Pis, certains sont transformés en urinoirs. En matière de santé, la situation n'est pas meilleure. La polyclinique du chef-lieu est dans un état catastrophique, avec des murs lézardés, des plafonds qui tombent en décrépitude, des bureaux réformés et des portes qui ne ferment pas. Les infiltrations d'eau de pluie sont légion, aussi bien au niveau du laboratoire qu'à l'étage supérieur, réservé aux vaccins.
La structure, dotée d'une maternité de six lits, connaît une pression à longueur d'année à cause de la mauvaise couverture sanitaire en zones rurales.


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