La nette amélioration du cadre de vie à Ferdjioua est palpable comme l'illustrent les nombreux projets réussis en la matière. Une dynamique prometteuse qui a recueilli la satisfaction des citoyens. Les opérations de réhabilitation du cadre de vie et d'« humanisation » du quotidien des citadins, entreprises depuis une année dans la commune de Ferdjioua, sont loin d'être une utopie, mais une réalité que l'on peut vérifier à l'œil nu. Des efforts louables et des actions méritoires allant dans le sens de l'intérêt public ont, à cet effet, été matérialisés sur le terrain par les locataires de l'Hôtel de ville. A cet égard, l'on peut citer le challenge gagné de l'éradication progressive et encourageante du phénomène des dépotoirs à ciel ouvert et de la multiplication tous azimuts des décharges sauvages en milieu urbain. « Ferdjioua, ville propre », tel est le slogan brandi par les élus dans leur combat pour redorer le blason de leur ville. Avec un parc matériel relativement réduit pour une localité qui abrite 51 000 âmes, dont 26 000 à Ferdjioua-centre, à savoir 4 bennes-tasseuses et 2 tracteurs remorques, la municipalité multiplie les interventions de ramassage des ordures ménagères de nuit comme de jour. « Face à l'impératif de renforcement de nos moyens de déblaiement et de nettoyage, nous projetons l'achat d'une balayeuse tractable et, dans le cadre du Fonds commun des collectivités locales (FCCL), l'acquisition d'un 2e camion-nacelle afin de faciliter les interventions d'installation et de réparation de l'éclairage public », a souligné le P/APC, Abdelhafid Torchi. Dans la foulée, des ralentisseurs répondant aux normes internationales ont été installés devant les écoles primaires et les carrefours à grande circulation afin d'assurer la sécurité des élèves et des passants. A côté des très beaux embellissements biologiques et mécaniques, réalisés aux quatre coins de la commune, de splendides abribus, au nombre de six, ont été érigés à titre expérimental au niveau de certains axes routiers du chef-lieu. Sur ce registre également, l'APC a pris à bras-le-corps la problématique de la réhabilitation de la notion de cadre de vie. Et pour cause, 90% des 330 millions de dinars mobilisés au titre du programme communal de développement (PCD) ont été engloutis dans des projets d'aménagement urbain, d'éclairage public et de réfection de la voirie et des réseaux divers (VRD). Concernant l'extension de la pose de l'enrobé à l'ensemble des rues et voies d'accès de la localité, l'édile dira : « Il est aberrant que l'on lance des opérations de bitumage des routes pour, ensuite, défoncer les trottoirs et chaussées, sachant que des travaux d'assainissement et d'AEP sont en cours ». A ce juste propos, « des opérations d'assainissement, de réfection du réseau d'AEP et de restauration de l'éclairage public sont engagées dans le cadre du sectoriel au niveau des cité Soummam et des 556 logements pour un montant global de 160 millions de dinars », a confié, de son côté, Messaoud Bensiamar, 1er vice-président chargé du social. Le revêtement en bitume du dédoublement Eriad (près d'un kilomètre), sis à la sortie Ouest de la ville, ainsi que le boulevard longeant la cité du 5 Juillet, qui ont nécessité un matelas financier de 80 milliards de dinars sur PCD, sont en voie d'achèvement, a-t-on constaté. En plus des nombreuses actions lancées, relatives à l'entretien des routes communales desservant les mechtas, le tronçon Ferdjioua-Béni Ouakdene (2,5 km), pris en charge par la DTP, a bénéficié d'une opération de pose du tapis pour un coût de 18 millions de dinars.