En déplorant le fait d'être privé d'un «interlocuteur responsable», le syndicat, qui semble avoir nourri l'espoir de voir installer un nouveau DFP à la faveur de la promesse du ministre himself, repose une somme de problèmes dont celui des salaires. «A un mois de la clôture de l'exercice budgétaire de l'année 2004, les salaires, primes et indemnités des travailleurs du secteur de la formation professionnelle de la wilaya de Béjaïa semblent compromis par l'insuffisance du budget 2004 que rien pourtant ne justifie», écrit le syndicat dans une déclaration publique. La revendication concerne aussi la question du logement, la transformation des postes, et la généralisation de la prime de qualification aux corps communs. Le SETFP redoute que la nouvelle politique de recrutement, adoptée par la tutelle à la faveur de l'augmentation de l'offre à un maximum de jeunes demandeurs de formation, influe négativement sur les conditions de travail des enseignants. «La surcharge des classes et ateliers (60 élèves par classe) est inacceptable», souligne t-il. Par cette nouvelle grève de deux jours, les syndicalistes estiment pouvoir provoquer l'ouverture des «portes de la concertation pour la prise en charge des attentes des travailleurs». Lesquelles portes qu'ils disent sont restées fermées.