Ce qui suppose que la distribution d'eau est loin d'être équitable entre les citoyens, dont certains parmi les nantis n'hésiteront pas à recourir aux vendeurs itinérants qui proposent des citernes de différentes capacités : c'est le cas des bains, douches, des stations de lavage des véhicules en plus des habitations. Si ce genre de pénuries persiste, on reverra ces anciennes carrioles tirées par des ânes sillonner la ville pour vendre des barils de 200 l d'une eau dont on ignorera la provenance et la proposer aux humbles logis… ou de longues processions de personnes de tous âges qui attendront avec patience leur tour pour remplir leurs innombrables bidons et autres conteneurs devant une fontaine ou pis une citerne d'eau municipale. Mais nous n'en sommes pas encore là heureusement, et la ville de Aïn Beïda, en dépit d'une urbanisation tous azimuts, dispose de capacités suffisantes pour satisfaire ses besoins en eau. Le reste est une question d'une meilleure gestion de ces eaux.