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Bouharoun
Tipaza La météo retarde le dragage du port
Publié dans El Watan le 18 - 01 - 2005

Les mauvaises conditions météorologiques, la méconnaissance des matériaux à draguer lors de l'étude du projet et un matériel lourd inadéquat, inefficace, transféré dans la précipitation au départ sur le site telles sont les principales causes du non-respect des délais des travaux de dragage du port de Bouharoun.
Le chantier qui a fait et continue à faire couler beaucoup d'encre est une manière voilée pour les armateurs de ce port d'exprimer leur désappointement, ayant trouvé des excuses pour éviter leur participation à cette séance de travail qui est de ne pas se faire représenter à la réunion de coordination et de suivi, qui a été présidée par le chef de daïra de Bou Ismaïl, tenue le 12 janvier. Le début des travaux de dragage annoncé officiellement par la direction des travaux publics (DTP) de la wilaya de Tipaza a été établi pour le 27 novembre 2004. Après moult rencontres des parties impliquées, en l'occurrence Meditram, les services des gardes-côtes, la DTP, la direction de la pêche, l'Egepap, l'Ecorep, la daïra de Bou Smaïl, les représentants des armateurs, le délai contractuel fixé initialement à quatre mois a été compressé après consensus de l'ensemble des opérateurs, pour être revu à la baisse et de nouveau fixé à 45 jours, à compter du 27 novembre 2004, car la période choisie pour entamer le chantier est une véritable contrainte pour les armateurs-pêcheurs. A l'issue de la réunion du 12 janvier, il s'est avéré que concernant le planning des travaux, sur un total de 31 jours, il n'y a eu que 18 journées travaillées. Le volume de l'extraction des matériaux s'élève à 6500 m3, sur un total de 35 000 m3 prévus pour ce projet, soit un taux d'avancement de 19%. Pour activer la cadence du travail afin de réduire le retard, les responsables ont décidé de prendre des mesures urgentes. Il s'agit de changer le godet actuel de l'engin qui se trouve sur le ponton d'une capacité d'un mètre cube par un autre godet de 3 m3, augmenter le nombre de rotations de la pelle, qui passera de deux à cinq par jour et enfin travailler la nuit. L'entreprise Meditram conditionne son engagement pour concrétiser ces points, à partir d'une accalmie de la mer, d'une part, et une meilleure collaboration et compréhension des armateurs d'autre part. Selon des sources recueillies au niveau du port de Bouharoun, des problèmes d'organisation se sont posés, entraînant par conséquent un retard. Après l'accord donné par la direction de l'environnement, il a été convenu de jeter les 37 000 m3 de matériaux à 5 milles marins au large du port de Bouharoun. Le montant initial de cette opération inscrite à la suite des inondations de novembre 2001 s'élève à 6 milliards de centimes. Il semble, selon notre source de la DTP de Tipaza, que l'on va s'acheminer vers une augmentation du coût, car suivant des analyses de bathymétrie, il sera impératif d'enlever 2000 m3 en plus des 35 000 m3 prévus. Naturellement, cela fera partie des travaux supplémentaires qu'il faudra payer. Le plan d'eau du port de Bouharoun s'étend sur une superficie de 29 830 m2 ; or celle de la terre pleine atteint les 26 000 m2. Après les travaux de dragage, la profondeur des deux bassins du port atteindra 3,5 m, tandis que celle du chenal et de la passe avoisine les 5 m. La passe d'entrée de ce port mesure 40 m2. Le quai d'accostage a une longueur de 794 m. La capacité théorique d'accueil du port de Bouharoun prévue est de 21 chalutiers, 42 sardiniers et 85 embarcations de petits métiers. Or, selon notre source de la wilaya de Tipaza, actuellement le port de Bouharoun abrite 12 chalutiers, 32 sardiniers et 60 embarcations de petits métiers. Ces statistiques illustrent que cet important port de pêche est sous-exploité. Il est quasiment certain que la capacité d'accueil de ce port sera augmentée après l'achèvement des travaux de dragage, néanmoins la nécessité de la révision du schéma d'accostage s'impose dès à présent. Cependant, l'envasement du port de Bouharoun a rendu les manœuvres des embarcations très difficiles, jusqu'à causer des dégâts matériels très coûteux. Les phénomènes naturels ne constituent pas l'unique cause de cet envasement. Le port est un dépotoir pour bon nombre de gens de mer, malheureusement. Pendant les chutes de pluie, les torrents de boue se déversent sur le port. Il suffit également d'assister aux travaux de dragage au port pour se rendre compte des objets retirés des fonds marins. La profondeur dans certains endroits du port ne dépasse pas les 0,5 m. Les odeurs nauséabondes qui s'en dégagent transforment l'atmosphère. C'est l'effet de l'exode : il est promis à chacun d'exploiter le port et la mer sans se soucier de la préservation de cet environnement vital mais très sensible à la pollution. Avec cette mentalité, la pollution marine au port de Bouharoun a de beaux jours devant elle, avec ces déchets balancés à la mer en plus de l'utilisation de l'explosif pour la pêche.

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