La piste reliant le quartier d'El Djamâa Ouzekri au chef-lieu communal de Souk El Tenine, dans la wilaya de Béjaïa, est dégradée. Endommagée par les eaux pluviales, il est difficile aux piétons comme aux automobilistes de l'emprunter. Par ailleurs, et par plusieurs endroits du chef-lieu, les voies entre les cités et les quartiers sont dans un piteux état. Pis encore, des fosses se sont formées à proximité des habitations des suites des travaux du réseau d'assainissement. « L'on ne comprend pas que des travaux soient fait et refaits et que les entreprises engagées lèvent leur chantiers en laissant derrières elles gravats et trottoirs défoncés. Nous sommes par ailleurs souvent obligés de mettre des bottes en caoutchouc, ou de jeter des pierres dans les mares d'eaux pour pouvoir passer d'un trottoir à un autre », nous déclarent des citoyens excédés qui dénoncent le « laxisme » des autorités. à Aït Bouchrit, un village complètement isolé, les citoyens font un trajet de 5 km à pied pour rejoindre le chef lieu communal. La route étant complètement impraticable, les transporteurs continuent à bouder la localité.