El Watan Vendredi a relevé le challenge d'être celui qui « vous sort du quotidien ». Diffusé depuis hier matin, cette nouvelle édition du vendredi du quotidien El Watan a reçu un très bon accueil de la part des lecteurs et des kiosques du centre du pays, qui ont exprimé leurs encouragements. Hier, les points de vente à Alger n'étaient pas tous ouverts, mais certains ont quand même vendu les premiers exemplaires de cette édition du vendredi. Un jeune, attablé dans un café nous affirme : « Ce qui m'a attiré, c'est la photo en couleur du match USMA-MCA en page 24. Le compte rendu a été sobre. J'espère que chaque vendredi, on sera gâté de la même manière. » A l'Est, les lecteurs d'El Watan ont été agréablement surpris de trouver chez leurs buralistes habituels les nouvelles éditions du vendredi d'El Watan et d'El Khabar. En effet, cette « première » a été accueillie avec beaucoup de satisfaction par les lecteurs, du moins ceux qui ont pu se procurer lesdites éditions, puisque des manquements ont été signalés au niveau même des grandes villes, comme Annaba, Sétif, Skikda et Biskra… A Annaba, par exemple, les éditions manquaient chez un bon nombre de buralistes, qui sont pourtant restés ouverts ce vendredi, à l'image de ceux du Cours de la Révolution en plein centre-ville. Il a été, par ailleurs, impossible de trouver une seule édition à Skikda, puisque la majorité des buralistes est restée fermée. A Sétif, le journal a été distribué au compte-goutte et beaucoup de lecteurs ont été déçus de ne pouvoir mettre la main sur cette première édition. A Constantine, le problème ne s'est pas posé, puisque les buralistes semblaient disposer d'un nombre suffisant d'éditions, au même titre que les lecteurs, qui n'ont pas caché leur satisfaction par rapport au contenu varié. Même constat à l'ouest du pays. Selon des témoignages, la plupart des buralistes n'ouvrent qu'après la prière du Vendredi. Certains affirment avoir été pris au dépourvu. « On aurait dû lui assurer une plus large publicité », relève un buraliste. « Nous avons tout vendu », lâche tout sourire un jeune gérant du bureau de tabac sur la très bruyante rue Khemisti à Oran. Un cadre d'une entreprise nationale se dit lui satisfait du rubriquage : « Il y a des articles portant sur l'information chaude (sport, actualité) et des pages magazine (cinéma, loisirs, vacances). C'est un bon mix. Le défi à relever est d'attirer de nouveaux acheteurs qui n'ont pas les mêmes habitudes de consommation de la presse nationale ». Un universitaire trouve l'idée originale dans un pays qui a soif de communiquer et de comprendre ce qui se passe autour de lui. « El Watan Vendredi nous donne des clés pour mieux comprendre l'actualité, de l'info sans tabou à travers le sujet ‘'Le raï entre Dieu et diable'' et des sujets brûlants comme le thème ‘'L'Algérie a-t-elle besoin d'un mufti de la République ?''. En d'autres termes, il prend le pouls de notre société en décryptant les enjeux, les gens, leurs aspirations, leurs problèmes ou leurs joies », commente-t-il. Quelles sont les attentes des lecteurs d'El Watan Vendredi ? Les nouvelles nationales, celles du monde, de la région et du sport. Mais ils demandent aussi de la lecture, des histoires de la vie quotidienne et des informations pratiques. Le lectorat semble être plus jeune, plus actif et plus urbain que celui du quotidien. Un buraliste qui veut bien nous faire partager ses réflexions : « Il faut apprendre à anticiper, ne pas attendre que l'actualité soit systématiquement au rendez-vous. Bref, créer l'envie par rapport à l'habitude ». K. B., L. B.