L'Algérie et la Grande-Bretagne devraient signer, à court terme, un accord d'extradition. La ministre britannique déléguée au Foreign and Commonwealth Office et chef adjoint de la majorité des lords, Mme Elisabeth Symons, a saisi l'opportunité de sa visite, hier à Alger, pour proposer aux autorités algériennes de conclure un accord de cette nature, apprend-on de sources diplomatiques. Mme Symons a agi sur insistance du nouveau ministre britannique de l'Intérieur, M. Clark. Ce dernier, mentionne-t-on, veut marquer son passage au gouvernement de Tony Blair en établissant, notamment, une coopération exemplaire avec l'Algérie dans le domaine de la sécurité et de la justice. A préciser que la proposition britannique, favorablement reçue par la partie algérienne, a été faite au secrétaire général du ministère de la Justice. Mme Symons, qui a exprimé en outre le souhait de son pays de donner une assise « plus concrète » aux relations algéro-britanniques, a évoqué une coopération dans le domaine fiscal. Elle a assuré, par ailleurs, de « la disponibilité de la Grande-Bretagne à apporter tout le soutien et l'assistance à l'Algérie pour la finalisation du processus de son accession à l'OMC ». Mme Symons a passé en revue aussi, avec ses interlocuteurs, les perspectives de coopération bilatérale dans le cadre de la prochaine mise en œuvre de l'accord d'association de l'Algérie avec l'Union européenne. A rappeler que le président Bouteflika a été officiellement invité par le Premier ministre britannique, Tony Blair, à participer au sommet du G8 prévu en juillet prochain à Londres.