Ce genre musical qui s'efforce d'emprunter les mêmes voies d'ascension que le raï dans les années 80, connaît un engouement national et international. Apprécié en Algérie, il fait l'objet de plusieurs festivals, spectacles et diffusions dans le monde. Le festival de Béchar (labellisé par la ministère de la Culture)se positionne comme un rassemblement de plus en plus couru, d'autant que le gnaoui y évolue sur son propre terrain comme disent les sportifs. Dans la région en effet, ce genre est encore lié à la vie quotidienne et s'exprime en liaison avec les traditions et l'environnement qui l'ont vu naître et surtout perdurer. Pour cette nouvelle édition, du 2 au 7 mai prochain, le commissaire du festival , Hocine Zaïdi, a annoncé une forte participation. En dehors des spectacles, une rencontre est programmée sur « La transe, désordre extérieur et ordre intérieur ». C'est tout dire des richesses spirituelles de ce genre qui ne se limite pas à la musique et à la danse.