La violence dans les établissements scolaires ne cesse de prendre des proportions alarmantes. Cela se passe sans que des mesures disciplinaires rigoureuses ne soient prises en urgence pour éradiquer ce grave phénomène. Il y a quelques jours, un élève inscrit au CEM Ibn Koteiba (Boufarik) a reçu un compas dans l'œil lors d'un échange entre élèves. Selon les médecins, la cornée de Adel est fissurée et cela nécessite une prise en charge sérieuse pour récupérer l'œil de la victime. Cet acte n'est malheureusement pas isolé puisque dans le même collège, des élèves ont « balancé », en toute impunité, une table à partir du premier étage sur leur camarade qui était dans la cour de récréation. La victime a dû être évacuée à l'hôpital pour la pose de plusieurs points de suture. Selon une lettre adressée à notre rédaction, l'auteur de ce méfait ne serait pas à son premier acte dangereux puisqu'il aurait déjà aspergé ses camarades d'essence sans qu'il soit nullement inquiété par l'administration de son établissement où il a repris normalement ses cours. Ce genre d'incidents ne cesse de se propager, alors que nos établissements ne sont pas dotés en nombre suffisant de personnels d'encadrement, ni d'ambulances pour évacuer les blessés. Les services de la Protection civile refusent des transferts extra muros. Dans le cas de Adel, il aura fallu appeler un membre de sa famille pour son transfert de Boufarik au CHU de Blida. Cette évacuation a duré environ 2 heures alors que la victime saignait dangereusement…