Le médecin de garde était saoul Au niveau de la polyclinique d'El Achour, qui dépend de l'etablissement public de santé de proximité (EPSP) de Draria, vous risquez de tomber sur un médecin de garde indélicat. C'est ce qui est arrivé à une famille qui a évacué, dans la nuit du vendredi à samedi, à 1h du matin, son enfant, âgé de 5 ans, souffrant d'une crise d'asthme. Elle a été surprise par le comportement du médecin de garde , son haleine puant l'alcool. Pis, il avait troqué sa blouse blanche contre un maillot de peau. En somme, celui supposé venir en aide aux malades, avait un accoutrement qui n'honore pas la profession. Au contraire il en donne une très mauvaise image. Il prescrit bizarrement une ordonnance qui ne porte aucune indication. Après une brève séance d'aérosol, il conclut que l'enfant se portait bien. Mais le lendemain la famille consulte un autre médecin. Le malade nécessitait bel et bien une prise en charge en urgence pour sa crise d'asthme. Enquête à la BDL de Sidi Aïch Un scandale vient de toucher l'agence de la banque de développement local (BDL) à Sidi Aïch. En effet, les services de sécurité ont enquêté sur une affaire de détournement de près de 10 millions de dinars, selon quelques indiscrétions. L'accusé, un ex-fonctionnaire en retraite, est sous contrôle judiciaire. D'après nos sources, d'autres travailleurs et retraités de l'agence ont été convoqués et entendus par les services de la sûreté de daïra. Questionné à ce sujet, le responsable de l'agence a préféré s'abstenir de tout commentaire, expliquant que la direction générale est la seule habilitée à nous répondre. L'affaire est en cours d'instruction. Rumeurs infondées sur un cas de sida à El Milia Les informations répandues au sein de l'opinion publique locale au sujet de l'apparition d'un cas de sida à l'EPH Bachir Mentouri d'El Milia, dans la wilaya de Jijel, se sont avérées fausses et non fondées, à la faveur des analyses effectuées le 5 mai dernier, sur un échantillon de sang du malade en question par le service de virologie humaine de l'institut Pasteur d'Alger. Les résultats communiqués par le laboratoire national ont conclu à l'absence du virus HIV. Il va sans dire que cette rumeur a plongé dans l'inquiétude l'entourage familial du malade, lequel a été admis, il y a quelques jours, au service de médecine interne pour cause d'asthénie. L'entourage immédiat du malade a subi les contrecoups de cette affaire, avant d'être enfin soulagé par l'annonce des résultats sanguins tant attendus. Des papillons envahissent la ville de Aïn Defla Une nuée de papillons de la même espèce a été observée par de nombreux citoyens du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla, en traversant la ville du sud au nord. Interrogé sur ce phénomène rare, survenu mardi vers 17h, le chef de la prévention de la direction de la santé a indiqué qu'il s'agirait d'une migration naturelle de milliers de papillons fuyant la chaleur des régions du sud de la wilaya vers les zones humides, notamment l'oued Cheliff et le barrage de Sidi Ahmed Ben Taïba. Selon des témoignages recueillis auprès des riverains, le même phénomène s'est produit au printemps de l'année 1979 dans la même ville. 15 000 enfants pris en charge dans le cadre de la kafala Près de 15 000 enfants privés de famille ont été pris en charge dans le cadre de la kafala en Algérie, a indiqué Djamel Ould Abbès. « Sur les 30 000 enfants privés de famille durant les dix dernières années, dont des enfants nés hors mariage, près de 15 000 ont été pris en charge dans le cadre de la kafala par des familles en Algérie, et plus de 2000 autres par la communauté nationale à l'étranger », a déclaré le ministre à la presse en marge de la rencontre sur le système de la protection de l'enfance. Il a ajouté que « l'Etat prend en charge le reste de cette catégorie de la société au niveau des centres spécialisés, soulignant qu'il s'agit d'enfants présentant un handicap congénital. A cet effet, un projet de refonte du dispositif lié à la protection de cette frange de la société est en cours d'élaboration avec les secteurs concernés visant à améliorer la prise en charge de cette catégorie », a-t-il dit.