Une étude récente révèle que les personnes qui conduisent malgré leur état de fatigue ont un risque jusqu'à 3 fois plus élevé d'accidents de la circulation. Au-delà de 17 heures de veille active, les réflexes de l'automobiliste diminuent autant que s'il avait un taux d'alcool de 0,5 g/l dans le sang. Il est inutile d'essayer de lutter contre la somnolence. Dès les premiers signes, arrêtez-vous, même s'il ne vous reste que peu de kilomètres à parcourir, car ils nécessitent eux aussi votre attention. Dans tous les cas, une pause toutes les 2 heures est indispensable. Parfois la pause détente ne peut suffire, une sieste de 10 à 15 minutes est alors nécessaire. Certains créneaux horaires sont particulièrement propices à la somnolence, la nuit entre 2h et 5h et, dans la journée, entre 13h et 15h, à l'heure de la sieste. Plusieurs facteurs aggravent la fatigue. Le manque ou une mauvaise qualité de sommeil, un repas trop lourd (trop sucré ou trop gras), l'absorption même modérée d'alcool ou de stupéfiants, tels que le cannabis, la chaleur ou le froid excessif dans la voiture. La cigarette par la réduction de l'oxygène dans l'habitacle, en plus de certains médicaments, notamment les sirops contre la toux contenant de la codéine ou ses dérivés, peuvent provoquer une somnolence incompatible avec la conduite. Vérifiez le conditionnement du médicament, En cas de doute, provoquez une discussion à ce sujet lors de votre consultation ou demandez conseil à votre pharmacien... Bonne route. www.autoreflex-dz.com