Car en plus des ordures entreposées à cet endroit par les riverains des cités limitrophes, notamment les habitants de la cité Laâsifer et ceux des rues Amar Zaouiche et Saïf Hout, et ce à n'importe quelle heure de la journée, s'ajoute le «produit» du ramassage quotidien des agents de la voirie chargés du nettoyage de ce quartier, lequel est également jeté au même endroit, et souvent même brûlé sur place, ce qui aura pour effet de noircir un grand pan du mur d'enceinte en question. Précisons, en outre, que le quartier ne dispose en tout et pour tout que de 4 bacs collecteurs d'une capacité de 240 l chacun, ce qui est nettement insuffisant au vu de la forte densité de la population y résidant. Une situation qui a suscité parmi les habitants de la cité, et au niveau de la direction de l'école un profond sentiment de dépit face aux nuisances occasionnées à leur environnement immédiat, notamment l'aspect rebutant dans lequel se trouve à présent le quartier, les odeurs nauséabondes quasi permanentes et la fumée dégagée par les ordures brûlées par les agents d'entretien de la voirie, qui pénètre jusque dans les salles de classe et dans les maisons alentours. Les habitants affirment, par ailleurs, avoir saisi à maintes reprises les responsables du secteur urbain de Sidi Mabrouk dont dépend ce quartier afin de déplacer les collecteurs entreposés à proximité de cette école vers un endroit plus approprié, et éventuellement installer au bas de chaque immeuble, à l'instar d'autres cités de la ville, des bacs à ordures de manière à lutter efficacement contre le dépôt sauvage des déchets ménagers, mais sans résultat.