Les revendications portent, notamment, sur le manque d'eau potable, l'insuffisance des quotas de logements ruraux et sociaux, le chômage, l'absence d'infrastructures culturelles pour les jeunes et la dégradation du cadre de vie. De nombreux citoyens, parmi eux des jeunes, ont manifesté, samedi dernier, devant le siège de l'APC de Taougrit (Dahra). Ils réclamaient une amélioration de leurs conditions et ont exigé la présence du wali de Chlef, lequel n'a pas répondu à leurs sollicitations. C'est le chef de daïra qui a été chargé de nouer le dialogue avec les protestataires et de recenser leurs revendications. Mais, pour ces derniers, le déplacement du premier responsable de la wilaya est plus que nécessaire car, d'après eux, « il est le seul à pouvoir répercuter nos doléances à qui de droit et de décider des actions qui peuvent être lancées dans l'immédiat ». Les revendications portent, notamment, sur le manque d'eau potable, l'insuffisance des quotas de logements ruraux et sociaux, le chômage, l'absence d'infrastructures culturelles pour les jeunes et la dégradation du cadre de vie en l'absence d'aménagement urbain. Les élus avec lesquels nous nous sommes entretenus hier ne semblent pas du même avis. Ils estiment que la commune a bénéficié de multiples projets dans tous les domaines, ce qui a, de leur avis, « changé sensiblement le visage de cette localité rurale ». Les manifestants, qui ont occupé le siège de l'APC dès 5 h du matin, ont fini par lever le « siège » en début d'après-midi après l'intervention de certains responsables locaux qui ont fait part de leur engagement à étudier les problèmes soulevés. Rappelons que ce mouvement est le deuxième après celui observé à la mi-avril dernier par des jeunes de la commune côtière d'El Marsa, pour les mêmes motifs.