L'association de la protection et de la promotion des vestiges et sites historiques de Sédrata a organisé, les 31 mai et 1er juin, des journées d'étude sur le patrimoine historique de la région. Des chercheurs émérites ont été conviés à ce rendez-vous qui connaîtra, en marge des conférences, une exposition de photos mettant en relief la richesse et la diversité du patrimoine archéologique des régions de Souk Ahras, Taoura, Sédrata, Tiffech, M'daourouch, Khemissa, voire de tout l'Est algérien. Témoins d'une histoire millénaire, ces sites, qui ont su apporter (et qui apportent toujours) un démenti cinglant aux partisans de la thèse de la vacuité de cette terre avant l'arrivée des colons français, continuent de braver le temps, l'oubli et l'ingratitude des hommes. « La recherche archéologique en Algérie les deux dernières décennies » et « Hommes, femmes et divinités à Thagaste, terre de Saint Augustin » sont les titres de deux conférences animées, hier, par deux universitaires, en l'occurrence Naïma Abdelwahab et Nacira Benseddik. Une conférence sur l'histoire de la sculpture et autres formes d'expression, transmises depuis l'antiquité à travers la pierre taillée et autres vestiges du Constantinois, sera également animée par la chercheuse Nadjet Aïn Sebaâ. Encore une manifestation qui vient confirmer le rôle pionnier de Sédrata dans la relance des activités culturelles à travers la wilaya. L'implication positive de l'APC et de la maison de jeunes Laouar Laïd et leur intérêt porté à la chose culturelle n'auront pas démérité les signes de reconnaissance exprimés par les participants à cette manifestation que ses organisateurs comptent perpétuer.