Malgré toutes les interdictions, les poids lourds continuent de semer la terreur sur les routes de la ville, particulièrement sur « la descente de la mort » du quartier d'El Ménia et sur le boulevard de Djebel Ouahch, lequel a failli être le théâtre d'un véritable drame dans la journée du 21 avril, lorsqu'un camion a écrasé plusieurs véhicules sur son passage. Face au silence inquiétant des autorités, et en l'absence d'une action vigoureuse de la part des services concernés, les habitants ne cessent d'exprimer leurs craintes. Sinon comment expliquer que des conducteurs d'engins de gros tonnage puissent aborder une descente aussi dangereuse que celle d'El Ménia sans être inquiétés, et que d'autres s'aventurent avec ces machines de la mort sans prendre le soin de vérifier l'état de leur système de freinage. Faut-il qu'il y ait mort d'homme, suivie d'émeutes et de routes barrées pour que les autorités daignent intervenir ?