L'Algérie a besoin de stabilité pour approfondir les réformes économiques et Abdelaziz Bouteflika serait, de l'avis de Omar Ramdane, président d'honneur du FCE, l'homme qui convient à la situation. C'est dans ce climat de ferveur toute acquise au candidat Bouteflika que s'est déroulée la rencontre-débat organisée par le FCE mercredi, en présence d'une centaine de chefs d'entreprises publiques et privées membres de cette association patronale, du directeur de campagne électorale, Abdelmalek Sellal, et de hautes personnalités de l'Alliance présidentielle. De nombreux chefs d'entreprises étaient absents à cette rencontre devant marquer un massif ralliement au candidat Bouteflika, sans doute pour marquer leur indépendance par rapport au champ politique. Le programme électoral en question et, notamment, son volet économique, a été présenté par Abdelmalek Sellal qui a, d'emblée, signifié aux chefs d'entreprises présents le devoir d'exhorter leurs employés à se rendre massivement aux urnes le 9 avril prochain pour offrir une incontestable légitimité à Abdelaziz Bouteflika, qui a besoin d'un très large consensus pour conduire les réformes économiques et sociales figurant dans son programme. Tel qu'exposé par son directeur de campagne, ce programme se résume en quatre volets essentiels : approfondir la réconciliation nationale, améliorer la gouvernance du pays en renforçant les libertés individuelles et collectives, renforcer le développement humain en poursuivant l'effort de construction de logements et d'équipements sociaux et, enfin, aller beaucoup plus loin dans les réformes économiques dans le but de lever toutes les contraintes bureaucratiques dont souffrent les entreprises. A noter l'intervention du secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, qui, tout en plaidant pour un troisième mandat pour le président «sortant», a émis un appel solennel au FCE afin qu'il participe activement au dialogue social d'où pourraient jaillir d'importantes avancées économiques et sociales. Les chefs d'entreprises présents à la rencontre étant pratiquement tous acquis au principe d'un troisième mandat présidentiel pour le candidat Bouteflika, leurs interventions à l'occasion du débat ont toutes abondé dans le sens d'un soutien sans réserve à son programme électoral.