Cette situation a provoqué une partielle paralysie de la ville d'Amizour. Ils sont venus en grand nombre des localités montagneuses les plus reculées, toute tranche d'âge, à crier haut et fort leur ras-le-bol. Des revendications sociales ont été soumises par différentes associations aux autorités locales, dont l'APC et la daïra. Les protestataires, qui ont exigé de discuter avec le wali, ont énuméré leurs problèmes dont notamment le non raccordement des foyers au réseau d'assainissement, l'état des routes, le manque d'hygiène. La goutte qui a fait déborder le vase pour se mobiliser à sortir dans la rue est l'affaire de l'implantation d'un CEM à Tadart Tamokrant retenue dans un premier temps par les pouvoirs publics, avant d'être annulée. Les mécontents affirment que «l'APC avait délibéré à l'unanimité le 6 juin dernier en faveur de l'implantation de cet établissement tant attendu avant de changer d'avis sans motif valable.»