L'association Ivahrien du village d'Aït Rehouna, est une pionnière dans le paysage associatif dans la commune d'Azeffoun. Sa création qui remonte à 1993 a survécu, bon an, mal an, aux aléas des hommes et du temps, tel cet olivier centenaire. 1997. Première initiative. Un hommage appuyé à l'enfant du village, le chantre du chaâbi, j'ai nommé, Boudjemâa El Âankis. Bien des énergies ont été investies au village. On s'en souvient encore, au village, puisque l'hommage rendu a été fait de son vivant. Mais pas que cela. Aussi, une pléthore de médias et d'invités de marque a été au rendez-vous. La tragique disparition, une année plus tard, du Rebelle Matoub Lounès, a fait plonger cette association dans l'hibernation totale. La traversée du désert a duré presque dix ans. Une poignée de volontaires, à leur tête, Saïd Fraga, l'actuel président, a cependant pris le relais, puisque Ivahrien a été remise sur pied en 2006. « Outre la célébration du 20 Avril, et en collaboration avec l'APC d'Azeffoun, précise M. Fraga, nous récompensons les lauréats des reçus aux examens scolaires. Un tournoi de football inter-quartiers clôt le tout ». Comme seconde étape, à mettre à l'actif de ces jeunes, est la préparation des festivités du 20 Août 1956. A ce sujet, on nous apprend que des chorales, du théâtre, des témoignages d'acteurs des événements de l'époque seront au menu. L'autre objectif auquel on s'affaire réside dans l'optique d'inscrire au Patrimoine national « Les allées couvertes ». Ces vestiges, en dallage de pierre, datent, en fait, de milliers d'années avant J-C., selon les informations contenues dans le Net-blog (www.ait-rehouna.over-blog.com) que l'association a mis sur pied récemment. Mais le défi majeur auquel s'attellent les responsables est la réalisation d'un foyer pour jeunes, comme celui d'Oumaden ou de Tazaghart. « Le maire nous l'a promis », précise M. Fraga.