Ils ont eu recours à cette action pour se faire entendre, estimant que leurs préoccupations posées légalement et à maintes reprises demeurent sans solutions. Les acquéreurs qui ont érigé des habitations à grands coût sont toujours sans acte de propriété, alors que le lotissement a été créé en 1982. A cela s'ajoute le fait que les lieux accusent un manque flagrant d'aménagement urbain. En effet, les artères sillonnant ce quartier, non bitumées, dépourvues de trottoirs, sont difficilement praticables. «Nous exigeons que ces voies soient aménagées selon les normes appropriées et que l'accès au lotissement qui longe la façade du siège de la sûreté urbaine sise à une encablure de nos habitations soit rouvert à la circulation, car c'est la meilleure voie qui relie notre quartier au centre-ville», a déclaré l'un des protestataires. S'agissant des conséquences engendrées par cette action radicale, nous avons constaté que les nombreux citoyens qui se sont déplacés à la mairie et à la recette de la CNASAT sont repartis déçus et bredouilles après avoir été bloqués pendant des heures et de surcroît sous la pluie. Concernant l'issue donnée à ce mouvement, les habitants du lotissement indiquent qu'une délégation a été reçue par le chef de la daïra de Tizi Gheniff. L'on a appris que le directeur de l'urbanisme de la wilaya de Tizi Ouzou a promis aux protestataires que les travaux de viabilisation dudit lotissement ont été retenus. «Si rien n'est fait d'ici un mois, nous reviendrons à la charge», a menacé un membre de la délégation à l'issue de l'entrevue avec le chef de daïra.