Chaque saison estivale, le problème du transport se pose avec acuité pour les habitants de Mers El kébir. « Les bus assurant la ligne 14 reliant Oran à Mers El Kébir ne se manifestent plus », se plaignent les Marsaoui. D'autres diront qu'il n'ya a plus qu'un seul bus qui dessert cette ligne : « on est obligé de poiroter pendant des heures devant l'arrêt de notre commune pour le voir venir. Le transport est plus pénible pour nous à partir de notre commune qu'à partir d'Oran d'où on peut prendre les bus à destination d'Aïn El Turck ». Ils préciseront qu' « en venant d'Aïn El Turck et des communes de la corniche, les bus sont toujours pleins et ne s'arrêtent même pas à l'arrêt d'El Marsa. Et si par chance ils respectent l'arrêt, c'est la bousculade et les coups de coude pour pouvoir monter même s'il faut bloquer la porte, l'essentiel est d'arriver à Oran ». Nos interlocuteurs diront que la majorité travaille à Oran, ils sont confrontés de ce fait au problème des retards chaque été. « Avec la cherté de la vie, on ne peut se permettre le luxe du taxi ou du clandestin quotidiennement pour arriver à temps au bureau. Nous comptons toujours sur la compréhension de nos responsables pour les retards », dira un jeune travaillant au service des impôts. Des transporteurs diront à ce sujet que les chauffeurs des bus de la ligne 14 préfèrent arrêter leur course à la place Valero, c'est plus rentable pour eux, ou changent de ligne. Ceci se produit alors que la direction du transport a mis en place une commission chargée d'inspecter les transporteurs et de s'assurer qu'ils assurent les lignes qui leur sont confiées. Cette commission a déjà établi plusieurs rapports pour des transporteurs réfractaires qui ont fait l'objet de mise en fourrière. Des sources de la direction du transport ont révélé que des bus de la ligne 14 sont parmi ces réfractaires.